Comme l’a déclaré le président nigérian Olusegun Obasanjo en ouverture du sommet : « L'Afrique et l'Amérique du Sud sont deux régions avec d'immenses possibilités (...). Ensemble nous représentons 1,2 milliard d'habitants, nous avons d'abondantes terres cultivables et de vastes ressources minérales. Ceci devrait nous mettre dans une position avantageuse dans le contexte d'engagements multilatéraux globaux ». Et d’ajouter : « Face au fossé de plus en plus large entre nations riches et nations pauvres, il est important pour nous, pays en voie de développement, de compter sur nos propres forces. Ce sommet doit déboucher sur plus grande unité et une plus grande solidarité entre pays d'Afrique et d'Amérique du Sud ». Les participants ont adopté une déclaration, une résolution et le « plan d'action d'Abuja » qui passent en revue tous les domaines de coopération entre les deux continents.

La déclaration finale appelle en particulier à une réforme de l’ONU « avec une participation équitable des pays en voie de développement », sans toutefois que les participants se soient mis d’accord sur le pays africain ou sud-américain qui devrait bénéficier d’un siège permanent au Conseil de sécurité. À l’issue de cette première rencontre, les participants ont convenu d’une périodicité triennale au sommet Afrique-Amsud dont le prochain aura lieu en 2009 au Venezuela.