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11 mars 2011

POINT DE VUE : La Côte d’Ivoire à travers le prisme occidental

Guy LABERTIT
Avant la réunion au sommet de l’Union africaine qui doit définir, le 10 ars, les mesures contraignantes qui seront mises en œuvre pour une sortie politique de la crise post électorale en Côte d’Ivoire, quelques rappels s’imposent pour mieux comprendre pourquoi une simple élection présidentielle dans un Etat d’Afrique suscite l’engagement déterminé de la France, des Etats-Unis et du monde occidental en faveur d’un candidat Alassane Ouattara, son adversaire Laurent Gbagbo étant diabolisé par les mêmes.

18 mai 2010

ANALYSE : Côte d’Ivoire : l’heure de vérité

Guy LABERTIT
Alors que le contentieux administratif et judiciaire était engagé depuis le 24 novembre 2009 pour l’établissement de la liste électorale définitive, la mouvance présidentielle a dénoncé en janvier 2010, par un communiqué du porte-parole du chef de l’Etat Laurent Gbagbo, une manipulation frauduleuse conçue par le Président de la Commission électorale indépendante (CEI), membre de l’opposition qui contrôle cette structure. Cela a entraîné de fait un report de l’élection présidentielle qui était annoncée pour le mois de mars 2010. Cette manipulation portait sur 429 000 personnes, soit environ 8% de l’électorat, de la liste litigieuse, dite liste grise, de 1 033 000 enrôlés. Elle n’a fait qu’aviver les soupçons sur la fiabilité de la liste blanche de 5 300 000 qui était toutefois soumise à un croisement populaire par l’affichage des noms des citoyens enrôlés, accompagnés de leurs photos, sur les futurs lieux de vote. Le contentieux engagé le 24 novembre 2009 après l’affichage des deux listes, a été suspendu le 10 février.

24 février 2010

ANALYSE : A propos de la dissolution de la Commission électorale indépendante et du gouvernement en Côte d’Ivoire

Guy LABERTIT
Alors que l’élection présidentielle était programmée pour le mois de mars 2010, la liste électorale définitive devant être publiée en janvier, la Côte d’Ivoire a connu une nouvelle et grave crise politique qu’elle est en passe de surmonter. Cette crise est née de la mise à jour de manipulations frauduleuses des listes électorales à l’initiative de Robert Mambé Beugré, président de la Commission électorale indépendante (CEI) contrôlée en Côte d’Ivoire, par l’opposition, en application des accords de Marcoussis et de Pretoria. A cet égard, les fréquentes dérives des commissions électorales mettent en cause leur crédibilité dans nombre de pays du continent africain.

23 décembre 2009

ANALYSE : La Côte d’Ivoire au bout du sentier de la paix

Guy LABERTIT
La sixième réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) qui s’est tenue à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, le 3 décembre, après avis de la Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne, a proposé la période fin février/début mars 2010 pour la tenue de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire.

4 octobre 2009

ANALYSE : Dernière ligne droite serrée en Côte d’Ivoire vers la présidentielle


Guy LABERTIT
Symboliquement lancée à Yamoussoukro le 15 septembre 2008, l’opération d’identification de la population et de recensement électoral s’est effectivement achevée le 30 juin 2009, au terme d’une ultime prorogation décidée lors du 5ème Comité permanent de concertation (CPC) tenu le 18 mai à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Sa 6ème réunion aura lieu en octobre. Finalement, selon les chiffres annoncés par le Président de la Commission électorale indépendante (CEI), M. Mambé Beugré, 6 552 694 personnes ont été enrôlées dont 38 496 à l’étranger dans 23 pays, malgré de sensibles difficultés d’organisation en France et aux Etats-Unis, en particulier. Il appartiendra à l’Office national d’identification, malgré l’arrêt de l’enrôlement et le traitement des données, de poursuivre le processus de délivrance des nouveaux titres d’identité à tous ceux qui y ont droit et qui n’ont pu se faire identifier au 30 juin, tant en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger.

25 juin 2009

ANALYSE : La Côte d’Ivoire à cinq mois de la présidentielle


Guy LABERTIT
A l’issue du Conseil des ministres du 14 mai 2009, a été lu par le Premier ministre Guillaume Soro le décret signé par le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, fixant au 29 novembre 2009 la date du premier tour de l’élection présidentielle, en accord avec la proposition de la Commission électorale indépendante (CEI) que contrôle l’opposition.

10 mars 2009

ANALYSE : Deux ans après l’accord de Ouagadougou, 2009, l’année décisive en Côte d’Ivoire ?

Guy LABERTIT
C’est le 22 décembre 2008, à l’issue de plusieurs séances de concertation entre les deux parties ivoiriennes, mouvance présidentielle et Forces nouvelles (ancienne rébellion), qu’a été signé un quatrième accord complémentaire à l’Accord politique de Ouagadougou conclu le 4 mars 2007 et dont l’application a pris certains retards. Il est clair que les opérations d’identification et d’enrôlement, destinées à établir une nouvelle liste électorale, qui devaient s’achever le 28 février 2009, se déroulent plus lentement que prévu, en particulier en milieu rural, pour des raisons logistiques et culturelles.

16 décembre 2008

ANALYSE : Côte d'Ivoire : la dernière et cruciale étape de l’identification

Guy LABERTIT
Comme il était à prévoir, le processus d’identification n’ayant débuté que le 15 septembre, l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire n’a pu se tenir le 30 novembre 2008. Au regard des difficultés techniques et dans une moindre mesure de certaines incompréhensions politiques, le Cadre permanent de concertation (CPC), qui s’est réuni à Ouagadougou le 10 novembre, a préféré ne plus avancer de date.

27 septembre 2008

ANALYSE : Côte d'Ivoire : l'épreuve financière avant les élections

Guy LABERTIT 

Malgré la très officielle prudence du président de la Commission électorale indépendante Mambé Beugré, de passage à Ouagadougou le 18 septembre, l’échéance du 30 novembre 2008 pour le premier tour de l’élection présidentielle semble difficile à tenir en raison du retard pris par l’acheminement du matériel pour l’identification nécessaire à l’établissement des listes électorales. Le processus d’identification des populations a effectivement démarré le 15 septembre dernier, mais le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, dans une intervention publique le 12 septembre, n’a pas écarté la possibilité d’un report du scrutin à la mi-décembre, la fin de l’année 2008 restant une sorte d’ultime date butoir. Alors que la volonté de tous les acteurs politiques ivoiriens d’aller au plus vite aux élections est sans cesse réaffirmée, les bailleurs de fonds et l’administration new-yorkaise de l’ONU traînent étrangement des pieds. C’est une véritable épreuve financière que doivent affronter les autorités ivoiriennes, d’autant que l’Etat ivoirien ne peut encore compter sur plusieurs dizaines de milliards de francs CFA de rentrées financières des douanes du Nord du pays toujours contrôlées par les Forces nouvelles. 


16 juillet 2008

ANALYSE : La Côte d’Ivoire à moins de six mois de l’élection présidentielle

Guy LABERTIT
Dix-huit mois après la signature de l’accord de Ouagadougou entre le Président Laurent Gbagbo et le chef de l’ancienne rébellion des Forces nouvelles Guillaume Soro, actuel Premier ministre, la Côte d’Ivoire est toute à la préparation de l’élection présidentielle dont le 1er tour a été fixé au 30 novembre 2008.

26 avril 2008

ANALYSE : Côte d’Ivoire : 1er tour de la présidentielle le 30 novembre 2008


Guy LABERTIT 

C’est le 14 avril qu’a été fixé au 30 novembre 2008 le 1er tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Les élections générales vont consacrer la fin de six ans de crise dans un pays où tous les partis, forces et groupements politiques, ont repris leurs activités dans l’ensemble du pays. En  témoignent la longue tournée du président du Front populaire ivoirien (FPI) dans le Nord du pays ou le récent meeting du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) à Yopougon, commune populaire d’Abidjan dirigé par un maire du FPI.

24 décembre 2007

ANALYSE : Côte d’Ivoire : le bout du tunnel

Guy LABERTIT

Signé à la fin du mois de novembre par le chef de l’État ivoirien Laurent Gbagbo, son Premier ministre, Guillaume Soro, et le facilitateur, le Président du Burkina Faso Blaise Compaoré, Président en exercice de la CEDEAO, l’accord complémentaire aux accords de Ouagadougou du 4 mars 2007 permet de combler les retards pris dans le processus qui doit conduire à des élections transparentes en 2008, notamment en matière de désarmement et d’identification. La suppression de la carte de séjour des étrangers et la première visite d’État du Président, accompagné du Premier ministre, dans le Nord du pays ont contribué à apaiser le climat politique dans un pays désormais réunifié où la guerre est finie. Cette évolution intérieure positive, qui n’est pas exempte de petits coups d’arrêt, va de pair avec une amélioration des rapports politiques et économiques avec les pays voisins, une meilleure intégration dans l’arène internationale, marquée par le dégel des relations avec la France, mais aussi par la prudence de l’ONU. Enfin, elle permet de jeter les bases d’une nécessaire relance économique.