NOTE : Le Yémen, l'Iran et l’Arabie saoudite ou la guerre par pays interposés

Mohammed SOLIMANI

Au Yémen, l'entrée des forces du président Ali Abdullah Saleh dans la base aérienne "Al-End" près d'Aden, en 1994, avait conduit à la fin de la guerre de sécession. Aujourd’hui, cette même base – devenue le dernier bastion de protection pour l’actuel président yéménite Abed Rabbo Mansour Hadi – marque la fin d’une période, et le début d’une nouvelle ère yéménite houthi à domination chiite.

NOTE : A qui profite le mythe de la nouvelle relation Egypto-américaine ?

Mohammed SOLIMANI

La visite au Caire, le 14 novembre 2013, des ministres russes de la Défense et des Affaires étrangères, respectivement Sergei Shoigu et Sergei Lavrov, est un développement majeur, non seulement au niveau des rapports entre les deux pays, mais aussi pour l’ensemble du Moyen-Orient. Elle a été précédée par la visite, début novembre, du chef du renseignement militaire russe, Viackeslav Kondraskou, qui a notamment discuté des moyens de coopération dans la lutte contre le terrorisme islamiste. Elle doit préparer le terrain à la visite attendue cet hiver en Egypte du Président russe, Vladimir Poutine. 

NOTE : La mission presque impossible de Lakhdar Brahimi face à l’immobilisme de toutes les parties dans la crise syrienne

Mohammed SOLIMANI 

Pour l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, qui a consulté toutes les parties concernées par la crise syrienne, la solution existe et elle doit reposer sur le postulat qu’il n’y aura pas de gagnants. Bien que cela soit difficile à entrevoir, selon ce médiateur, le communiqué de Genève, où s’était dégagé un consensus sur un processus de négociation pour un partage du pouvoir et une sortie de secours acceptable pour le Président Bachar al-Assad, peut constituer une base de départ pour sortir du cycle de la guerre civile. « Le Conseil de sécurité de l’ONU doit approuver le communiqué de Genève », a déclaré le Représentant spécial de l’ONU et de la Ligue arabe, lors de la conférence de presse conjointe organisée avec le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov le 29 octobre dernier au Caire.

ACTU : Fin de la mission de Kofi Annan en Syrie

Mohammed SOLIMANI

La nouvelle était attendue. A mission impossible, fin en forme de queue de poisson, avec un sentiment d’inachevé. Le Conseil de sécurité a mis fin, le 16 août, à la mission de supervision des Nations Unies en Syrie (MISNUS). Déployée depuis avril dernier, afin de veiller à un cessez-le-feu qui ne s’est jamais concrétisé, la majeure partie des observateurs auront quitté Damas d’ici le 20 août, n’y laissant qu’un «bureau de liaison» qui sera dirigé par le nouveau Représentant spécial conjoint pour la Syrie, le diplomate algérien, Lakhdar Brahimi.

NOTE : La Somalie entre crise alimentaire, chaos politique et enjeu humanitaire

Mohammed SOLIMANI

Les images sont choquantes et prévisibles : des enfants décharnés reçoivent des soins d'urgence. Comme toujours, il faut des images terribles pour que la communauté internationale prenne conscience de la gravité de la crise.

ANALYSE : Le Yémen et la Syrie face au risque d’embrasement

Mohammed SOLIMANI

La crise au Yémen ne semble pas s’installer dans une perspective de résolution. L’échec de la médiation des pays du Golfe et le départ de Président Abdallah Saleh à Riad pour se soigner après l’éclatement d’un obus dans une mosquée fait accroître le péril de l’embrasement du pays. L’opposition charge le président Ali Abdallah Saleh et l’accuse d’avoir été derrière l’échec du plan de sortie de crise proposé par les monarchies du Golfe. L’opposition avait refusé de se rendre à Riyad pour la signature formelle de l’accord prévoyant la démission dans un mois du Président. Le plan des pays du Golfe envisageait la formation par l’opposition d’un gouvernement de réconciliation et la démission de Saleh un mois plus tard, en échange d’une immunité pour lui et son entourage. Une élection présidentielle était prévue dans un délai de soixante jours après la démission du président Saleh, ainsi que l’élaboration d’une nouvelle Constitution qui devait être soumise à référendum. Le plan semble être face à un grand mur de méfiance. Un véritable dialogue de sourds entre l’opposition et le pouvoir.

ANALYSE : L’impact de la démocratisation du monde arabe sur l’action extérieure européenne

Mohammed SOLIMANI

La présente contribution a pour but d’établir quelques constatations sur les tendances et surtout les échecs de la politique extérieure de l’Union européenne (UE), préliminaire pour ensuite lancer des propositions pour le futur.

ANALYSE : Le pragmatisme français dans le traitement de la crise libyenne

Mohammed SOLIMANI

Une des constantes du régime du Colonel Kadhafi depuis son arrivée au pouvoir en 1969 est sa propension à se faire des ennemis.

ACTU : Le bateau Kadhafi se vide

Mohammed SOLIMANI

Le bateau Kadhafi se vide. Sous pression, il semble s’effondrer de l’intérieur. Deux dignitaires de premier plan ont jeté l’éponge ces derniers jours.

NOTE : Lorsqu’une «exception sanguinaire» en Libye transforme un printemps démocratique arabe en bain de sang

Mohammed SOLIMANI

Ceux qui ont suivi de près, ces dernières heures, ce qui se passe en Libye savent que s’y déroule un huis clos sanguinaire alimenté par une folie meurtrière sans limite. Des armes de guerre sont utilisées contre des civils aux mains nues. Nous avons affaire en Libye à une «exception sanguinaire» qui transforme un printemps démocratique arabe en bain de sang.

ACTU : Poursuite du dialogue en Egypte

Mohammed SOLIMANI

Des représentants de l'opposition et des personnalités indépendantes ont convenu le 6 février avec le vice-président égyptien, Omar Souleimane, de créer un comité pour préparer des amendements à la Constitution d'ici à la première semaine de mars, selon le porte-parole du gouvernement.

ANALYSE : L’élargissement de l’Europe : une dynamique historique

Mohammed SOLIMANI

De nos jours, il n’est pas rare d’associer le terme «élargissement» aux pays d’Europe Centrale et Orientale, automatisme logique puisque le terme désigne en fait la procédure d’agrandissement de la Communauté Européenne d’abord, puis de l’Union Européenne, par l’adhésion de nouveaux États aux Traités originaires.

ANALYSE : La guerre en Irak : vers une meilleure gestion européenne des crises civiles et militaires

Mohammed SOLIMANI

Ce que l’année 2003 nous enseigne avant tout, c’est que l’Europe ne peut se permettre d’agir en ordre dispersé si elle entend jouer le rôle qui lui revient sur la scène internationale. La solidarité et la cohésion, fondements essentiels de la construction et de l’intégration européennes, ont été mises à mal sur le dossier Irakien. L’Union s’est divisée en deux pôles, entre ceux atlantistes soutenant Washington et ceux refusant de s’aligner sur la politique des États-Unis (1) . Qui plus est, sur les divergences transatlantiques se sont superposées de dangereuses failles intra-européennes (2) .

ANALYSE : Vers une gouvernance supranationale de l’Union européenne en matière de lutte contre le terrorisme

Mohammed SOLIMANI

Pendant la Guerre Froide, les concepts traditionnels en matière de défense, sur le plan européen ou national, étaient axés sur la dissuasion contre une invasion militaire à grande échelle. Or, à cette époque, non seulement la menace était facilement identifiable, mais ses effets possibles étaient dans une certaine mesure prévisibles.