21 février 2013

ACTU : Ban Ki-moon encourage le Comité des Vingt-Quatre à accélérer les processus de décolonisation

Catherine MAIA
 
Le Secrétaire général Ban Ki-moon a affirmé le 21 février que les risques posés par les changements issus de la décolonisation sont préférables à l'inertie et au statu quo qui prévalent dans les 16 territoires non autonomes inscrits sur la liste de l'ONU.
 
«Plus que jamais, la communauté internationale est convaincue que le colonialisme n'a pas sa place dans le monde moderne», a déclaré le Secrétaire général Ban Ki-moon, à l'ouverture de la session annuelle du «Comité des Vingt-Quatre», le surnom du Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.

«Cette session s'ouvre alors que nous entrons dans la troisième année de la troisième Décennie internationale de l'élimination du colonialisme et se tient dans un contexte de crise financière aigue et de contraintes budgétaires», a rappelé M. Ban en demandant au Comité de se doter d'une démarche visant à produire des résultats

Le Secrétaire général a invité les parties concernées – le Comité des Vingt-Quatre, les puissances administrantes et les territoires non autonomes – à travailler «au cas par cas» et à prendre des mesures concrètes en vue de parvenir à des résultats tangibles pour les 16 territoires non autonomes inscrits au processus de décolonisation de l'ONU.

Ces territoires sont les suivants : le Sahara occidental, les Samoa américaines, Guam, la Nouvelle-Calédonie, les Îles Pitcairn, Tokelau, Anguilla, les Bermudes, les Îles Vierges britanniques, les Îles Caïmans, les Îles Malvinas (Falkland), Gibraltar, Montserrat, Sainte-Hélène, les Îles Turques-et-Caïques et les Îles Vierges américaines.

«Le Comité spécial doit être à l'avant-garde dans la recherche de possibilités de changements et mettre en œuvre des politiques créatives pour faire avancer l'agenda de décolonisation , a insisté M. Ban. «Il faut également engager un nouveau type de dialogue pleinement inclusif sur la question de la décolonisation», a recommandé le Secrétaire général. «Les risques que peut causer un changement, bien que parfois effrayants, sont préférables à la stagnation et au statu quo», a-t-il ajouté.

Source : ONU

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