Catherine MAIA
Le Secrétaire général Ban Ki-moon a affirmé le 21 février que les risques
posés par les changements issus de la décolonisation sont préférables à
l'inertie et au statu quo qui prévalent dans les 16 territoires non
autonomes inscrits sur la liste de l'ONU.
«Cette session s'ouvre alors que nous entrons dans la troisième année de la troisième Décennie internationale de l'élimination du colonialisme et se tient dans un contexte de crise financière aigue et de contraintes budgétaires», a rappelé M. Ban en demandant au Comité de se doter d'une démarche visant à produire des résultats
Le Secrétaire général a invité les parties concernées – le Comité des Vingt-Quatre, les puissances administrantes et les territoires non autonomes – à travailler «au cas par cas» et à prendre des mesures concrètes en vue de parvenir à des résultats tangibles pour les 16 territoires non autonomes inscrits au processus de décolonisation de l'ONU.
Ces territoires sont les suivants : le Sahara occidental, les Samoa américaines, Guam, la Nouvelle-Calédonie, les Îles Pitcairn, Tokelau, Anguilla, les Bermudes, les Îles Vierges britanniques, les Îles Caïmans, les Îles Malvinas (Falkland), Gibraltar, Montserrat, Sainte-Hélène, les Îles Turques-et-Caïques et les Îles Vierges américaines.
«Le Comité spécial doit être à l'avant-garde dans la recherche de possibilités de changements et mettre en œuvre des politiques créatives pour faire avancer l'agenda de décolonisation , a insisté M. Ban. «Il faut également engager un nouveau type de dialogue pleinement inclusif sur la question de la décolonisation», a recommandé le Secrétaire général. «Les risques que peut causer un changement, bien que parfois effrayants, sont préférables à la stagnation et au statu quo», a-t-il ajouté.
Source : ONU
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