Catherine MAIA
L’Assemblée générale a décidé, le 8 septembre, comme l’année dernière, de reporter à sa prochaine session l’examen de la question de la représentation équitable au Conseil de sécurité et de l’augmentation du nombre de ses membres.
L’Assemblée générale a décidé, le 8 septembre, comme l’année dernière, de reporter à sa prochaine session l’examen de la question de la représentation équitable au Conseil de sécurité et de l’augmentation du nombre de ses membres.
Le Président de l’Assemblée générale, M. John Ashe (Antigua-et-Barbuda), a estimé qu’une « nouvelle approche » était
nécessaire et qu’il avait entrepris des négociations avec les États Membres
sans aucune illusion en raison de la complexité de la mission. Néanmoins,
malgré l’ampleur du défi que constitue la réforme de la composition du Conseil
de sécurité, il a exhorté les États Membres à ne pas se laisser décourager.
Un « document officieux » contenant un ensemble d’idées relatives
à la négociation de la réforme a été un des résultats des négociations intergouvernementales.
En dépit des divergences de vues sur le document officieux, M. Ashe s’est dit reconnaissant pour le soutien positif qu’il a reçu des États
Membres. Il a assuré qu’il communiquera ses conclusions à son successeur
pour la soixante-neuvième session.
Le représentant du Brésil a estimé que bien que la décision d’aujourd’hui
semble être une répétition de la décision de l’année dernière, la présidence de
la soixante-huitième session de l’Assemblée générale aura été marquée par
quelques progrès sur la question de la réforme du Conseil de sécurité, qui se
sont traduits, a-t-il précisé, par l’élaboration d’un document officieux.
Il a toutefois prévenu du risque de voir l’Organisation discréditée par
l’absence de progrès majeurs en matière de réforme.
Le représentant du Pakistan a estimé que l’Assemblée générale avait pris
une décision sage et prudente, en ajoutant que le processus de réforme devrait
se poursuivre de bonne foi, de manière franche, inclusive et transparente afin
de se traduire par une solution recueillant le consensus le plus large possible
auprès des États Membres. Il a averti que la division ne contribuera pas
aux efforts futurs.
Le représentant de la Chine a estimé que le report de la décision sur des
réformes potentielles était une initiative pertinente avant d’appeler à des
efforts visant à parvenir à une solution d’ensemble qui prendrait en compte les
intérêts de toutes les parties concernées.
Estimant que le projet de décision adopté cette année n’était absolument
pas différent de celui adopté l’année dernière, le représentant de l’Inde a
regretté qu’aucun progrès réel n’ait été obtenu au cours de l’année écoulée.
Sont également intervenus le 8 septembre les représentants du Japon, de
l’Italie, de l’Allemagne, de la Colombie, de la Fédération de Russie, des Îles
Salomon et de l’Algérie.
Source : ONU
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire