7 janvier 2021

REVUE : "L’Algérie et le Hirak", Recherches internationales (n°118, avril-juin 2020)

Hassane ZERROUKY

À l’heure où paraît ce numéro de Recherches internationales, le président Abdelmadjid Tebboune aura clos le processus électoral entamé par l’élection présidentielle du 12 décembre 2019, caractérisée par une faible participation – 49,1 % – et l’adoption par référendum le 1er novembre 2020, jour de fête nationale commémorant le déclenchement de la guerre de libération algérienne, du projet de révision constitutionnelle ayant pour objectif de conférer à son pouvoir une légitimité que le Hirak lui conteste.

Les forces du Pacte pour le changement démocratique (PAD) ainsi que des associations de la société civile – les seules d’ailleurs à s’y opposer – ont eu beau dénoncer un projet « dont le but principal est le sauvetage d’un système rejeté par les Algériennes et les Algériens », le pouvoir du président Tebboune est passé outre. Quant aux forces islamistes, qui ont appelé à voter contre, leurs critiques se sont focalisées non sur le projet en lui-même, mais sur le statut de la langue tamazight (berbère) pourtant déjà consacrée langue nationale et officielle dans la version précédente du texte de loi fondamentale, statut qu’elles considèrent comme « une menace pour la langue arabe » et « l’unité de la nation », et qui ne peut faire « l’objet de révision » ! Le FLN et ses ex-alliés au pouvoir sous le règne de Bouteflika, sont les seuls à soutenir la démarche du chef de l’État algérien, et à faire campagne, escomptant sans doute revenir dans le giron du nouveau pouvoir politique et être à nouveau en première ligne.

Avec l’adoption, sans débat et en pleine période de confinement, de ce texte amendé de loi fondamentale, qualifié par le chef de l’État algérien de « priorité des priorités » et censé avoir satisfait les revendications du Hirak, une nouvelle séquence s’ouvre en Algérie. Elle verra au courant de l’année 2021 la promulgation d’une nouvelle loi électorale, des élections législatives précédées sans doute par un nouveau texte de loi sur les partis. L’objectif en est selon toute vraisemblance de reconfigurer le champ politique, de modifier le rapport des forces socio-politiques en sa faveur en renouvelant sa base sociale et, partant, de clore par tous les moyens que lui confère la loi, l’épisode du Hirak. Et ce, tout en s’étant assuré que la participation électorale le 1er novembre 2020 aura été supérieure à celle enregistrée le 12 décembre 2019, afin d’avoir les coudées franches pour parachever sa politique de normalisation au pas de charge des institutions et de la société. Et qu’importe pour ce faire que l’administration soit accusée d’avoir manipulé les urnes.

Le temps donc où le président Tebboune déclarait au Figaro – c’était en février dernier – qu’il n’était pas contre la poursuite du Hirak parce qu’il y voyait un « droit des citoyens » et un « fondement même de la démocratie » est donc fini !

Pour autant, est-ce à dire que le Hirak, ce mouvement populaire qui a mobilisé des centaines de milliers de personnes, fait émerger de nouvelles forces et de nouveaux acteurs, ébranlé les assises sociopolitiques du système politique, qui a fait vaciller le régime d’Abdelaziz Bouteflika et dont la revendication de changement a été la dominante des marches des vendredis et samedis durant plus d’une année, est définitivement mis entre parenthèses ? Que le Hirak est mort ? Rien de moins sûr.

Certes, ce mouvement populaire a été contraint de s’arrêter de son propre chef le 13 mars 2020 en raison de la pandémie du coronavirus. Mais, comme le montre la lecture des articles de ce numéro de Recherches internationales, le Hirak a été le révélateur d’une crise politique et systémique sans précédent qui ne peut être réglée par une simple révision constitutionnelle ne répondant pas aux aspirations de changement radical exprimé durant près de treize mois.

Si de l’aveu même du porte-parole du gouvernement, le ministre de la communication Amar Belhimeur, le président Tebboune a hérité d’un « champ de ruines et de mines », d’un État qui est dans « un démembrement total », « d’un modèle de représentativité » caractérisé par « un système d’allégeance de type féodal », d’une « instabilité législative [qui] se retrouve dans les secteurs fortement rentiers », et « de créances non recouvrables » d’un montant « de 10 milliards de dollars », comment dès lors les successeurs de Bouteflika comptent-ils surmonter une telle crise, combler le fossé existant entre l’État et la société alors qu’en parallèle tous les canaux de dialogue et de médiation ont été fermés ?

Une crise dont la gravité a été illustrée – elle l’est encore – par les purges opérées au sein des institutions civiles et militaires et la série de procès et de condamnations d’anciens ministres, hauts fonctionnaires et oligarques pour des faits de corruption. Autant dire que la reconstruction de l’État et ses institutions visée par le gouvernement Tebboune est un vaste chantier qui aurait dû impliquer et associer dans un cadre formalisé et négocié, ceux qui sont aux manettes du pouvoir et le plus grand nombre d’acteurs et figures de cette majorité d’Algériens qui se sont soulevés un 22 février 2019. On le sait, en optant d’emblée pour une élection présidentielle, puis pour une révision constitutionnelle sur fond de répression et de pandémie, ce n’est pas la voie qui a été choisie par le pouvoir politique actuel.

Or, le Hirak a mis sur la table des questions de fond – l’État de droit, la démocratie et les libertés collectives et individuelles, d’expression et de conscience ainsi que l’égalité en droit et devoir entre les femmes et les hommes, en un mot la question de la citoyenneté, terme absent dans le vocabulaire politique du pouvoir algérien, que le pouvoir politique via son projet de révision constitutionnelle, élaboré sans avoir associé les forces émergentes du Hirak et de la société civile et politique, a éludé ou pas suffisamment pris en compte.

Pour résumer, ce projet de loi fondamentale n’offre pas les garanties politiques, constitutionnelles et juridiques sur lesquelles les Algériens pourraient s’appuyer pour exercer et défendre leurs droits et qui feront que chaque individu, groupe social, institution, étatique ou non, sera soumis au respect du droit. Et ce, sans compter cette question épineuse jamais abordée du rapport du politique au religieux. Pourtant, le religieux continue d’interférer et de brouiller le jeu politique et le débat d’idées y compris dans les rangs du Hirak où certains acteurs d’obédience sociale-démocrate et libérale affirment, en dépit des faits, que les islamistes se sont convertis aux valeurs de la démocratie et de la citoyenneté, jusqu’à les dédouaner de leur responsabilité dans la violence terroriste des années 1990.

Certes, pour l’heure au regard de ce tableau, le Hirak a échoué à transformer le rejet du système en projet politique démocratique et républicain alternatif, en dépit des efforts des acteurs de la société civile et des forces du PAD. Mais rien ne permet de penser que le mouvement populaire ne va pas reprendre sa marche avec une dimension plus sociale d’autant que tout indique que l’économie algérienne est entrée en récession dans un contexte de tassement réduction des ressources.

Avec un baril à 40 dollars – il était à plus de 100 dollars fin 2013 – alors que les dépenses publiques sont financées aux deux tiers par l’argent du pétrole, l’Algérie risque de manquer de liquidités. Jusque-là, elle a pu puiser dans ses réserves de change pour juguler la dégradation de la situation : or, ces dernières se sont fortement amenuisées, passant en l’espace de cinq ans de plus de 190 milliards de dollars en 2013 à moins de 50 milliards fin 2020, alors que les besoins de financement de l’économie et du social se situent autour de 60 milliards de dollars par an.

Dans l’urgence, le gouvernement d’Abdelmadjid Tebboune a réduit de moitié le budget de l’État pour faire face à une situation où plusieurs centaines d’entreprises tournent au ralenti ou sont carrément à l’arrêt. À brève échéance, il n’aura pas les moyens de payer la facture sociale d’une politique de refus de dialogue et de tout compromis négocié avec le Hirak, sauf à concéder plus d’espace à un islam politique en embuscade.

Le régime politique, dont les capacités à se régénérer ont atteint leurs limites, est ainsi face à une crise sociale avec son lot de mesures d’austérité socialement douloureuses à venir pour le plus grand nombre. Et ce, dans un contexte régional – crises libyenne et sahélienne – porteur de grands dangers et des marchés financiers prêts à sortir du bois pour imposer leur logique néolibérale implacable et austéritaire. 

Hassane Zerrouky, « L'Algérie et le Hirak »
(Présentation)

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Alors que l’opération commando planifiée contre Charlie hebdo et l’Hypercasher faisait dix-sept victimes et laissait la France pétrifiée d’horreur et dans un état de sidération, les médias et les analystes se lançaient dans la recherche d’explications. Plusieurs jours furent nécessaires pour préciser la nature de l’acte et en démêler les principaux fils. Pourtant dans l’heure qui suivit, grâce à la carte d’identité retrouvée dans un véhicule des fuyards, la police savait et était en mesure d’identifier l’origine des coupables, leur affiliation et le sens de leur geste.

L’indicible était là. Les conflits du Moyen-Orient venaient de s’importer de façon sanglante dans un pays qui s’en croyait à l’abri. Trente années d’interventions étrangères, doublées de la plus grande guerre de religion que le monde arabo-musulman n’ait jamais connue, ajoutées à l’interminable conflit israélo-palestinien, ont plongé cette région, gorgée d’armes, dans un indescriptible chaos.

On laissa les commentateurs faire assaut d’analyses. Vint d’abord le temps des psychiatres, car un tel acte ne pouvait provenir  que de déséquilibrés dont il convenait de préciser le processus de radicalisation ; puis celui des sociologues qui eurent à cœur de décrire la révolte des humiliés ghettoïsés, voire apartheidisés, en situation d’échec d’intégration en ciblant la population musulmane des « quartiers » ou en évoquant les émeutes de 2005. Et enfin, quand l’évidence s’imposa, la connexion moyen-orientale avec des réseaux djihadistes internationaux fut avancée. Avec précaution, car on la sait explosive.

Les sondages ont salué la maîtrise de l’événement par les responsables de l’exécutif. En effet, six millions d’immigrés d’origine musulmane, de différentes générations, la plupart français, vivent sur notre territoire. Et l’on put craindre des manifestations de xénophobie avec ses cortèges de lynchages ou de ratonnades ramenant au goût du jour le vieux fond d’un empire colonial. Au-delà de quelques dégradations et graffitis antimusulmans, il n’en fut rien et le pire fut évité. Au contraire, cette communauté fut regardée en victime de radicaux intégristes prétendant agir au nom de sa foi. Parfois même maladroitement, lorsque certains lui demandèrent d’exprimer, en tant que communauté constituée, sa réprobation des actes commis laissant à entendre sous forme subliminale une responsabilité collective, allant ainsi au-devant de l’attente des intégristes qui recherchent l’affrontement communautaire dont ils se nourrissent. Car c’est tomber dans le piège tendu que de demander à une communauté désignée de faire acte de contrition en exhibant un certificat de bonne moralité républicaine.

Il est indéniable que les populations d’origine maghrébine et africaines se réclamant majoritairement de l’islam sont l’objet de discrimination en France. Une récente note du Centre d’analyse stratégique le reconnaît et en cerne l’importance pour les jeunes en matière d’emploi et de logement notamment. Ceci n’explique nullement les actes criminels qui ont été commis les 7 et 8 janvier. Leur source réside dans le chaos militaire et religieux qui affecte le Moyen-Orient depuis des décennies et son extension au Sahel.

Et cela nous affecte. Non pas parce que la population musulmane de France serait moins bien intégrée que d’autres, mais parce qu’à l’heure de la mondialisation et des techniques modernes de la communication, elle vit une double allégeance, un regard tourné vers le monde musulman et les débats qui le traversent. La mondialisation n’uniformise pas ; elle permet, voire encourage, toutes les expressions identitaires. Cette population a depuis longtemps fait la preuve de son attachement à l’essentiel des valeurs républicaines et revendique une meilleure intégration mais aucunement une dissidence. Elle n’hésite pas à se métisser. S’il faut s’inquiéter des centaines de jeunes en partance pour le djihad en Irak-Syrie, il convient de noter que d’autres pays européens fournissent des contingents plus étoffés à partir de très faibles populations d’origine musulmane. Il faut remarquer que si le conflit israélo-palestinien « travaille » la population musulmane de France et contribue à y alimenter un antisémitisme, aucun partant pour le djihad n’a rejoint ce terrain de conflit, confirmant bien la dimension essentiellement religieuse de la décision.

L’adhésion à un radicalisme islamique qui professe une lecture littéraliste de la religion et un retour à ses sources non contaminées trouve son origine dans la multiplication des interventions étrangères qui se sont abattues sur la région. Lorsqu’en décembre 1979 l’Union soviétique envahit l’Afghanistan pour se porter au secours du régime marxiste de Kaboul, elle n’avait certainement pas conscience des conséquences de cette intervention. Face à son échec, l’armée soviétique dut replier en 1988 en laissant un pays contrôlé à 80 % par les talibans et les milliers de djihadistes accourus des pays arabes pour donner un coup de main avec l’aide financière et militaire américaine. Le régime de Najibullah laissé en place par les Soviétiques tint à peine deux ans. Une chape de plomb tomba alors sur le pays qui vit accourir les djihadistes se mettre au service d’Al-Qaïda, tandis que les plus expérimentés repartirent essaimer dans différents pays pour professer leur vision de l’Islam. L’Algérie fut le premier pays touché par l’onde de choc et connut une terrible guerre civile au cours de la décennie 90. Et la France, à laquelle il fut reproché son assistance au régime algérien, connut ses premiers attentats.

Le 11 septembre 2001 marqua la volonté de Ben Laden de s’affirmer au sein de l’Islam comme le plus capable de porter des coups à l’Occident et ainsi de pouvoir offrir à travers ses bureaux de recrutement de grandes perspectives à ses nouvelles recrues. Les représailles qui tombèrent sur l’Afghanistan ouvrirent une nouvelle décennie de guerre avec base arrière au Pakistan. Elle s’achève sans victoire décisive et laisse présager d’un retour rapide des talibans dans les cercles du pouvoir. Quant à la guerre américaine d’Irak, ouverte en 2003, on connaît son fiasco dont le résultat fut d’offrir le pays comme zone d’influence à l’Iran, considéré jusqu’ici comme le pire ennemi des États-Unis dans la région. Mais surtout, à la faveur de la désintégration qui gagne le pays voisin – la Syrie – de permettre l’apparition de Daech qui se présente comme un nouveau califat et ambitionne de concurrencer Al-Qaïda. Le bilan de ces interventions, auquel il conviendrait d’ajouter l’intervention occidentale en Libye, est catastrophique. Elles fabriquent un chaos d’où surgissent des forces radicalisées qui se réclament du sunnisme et rêvent d’en découdre avec le chiisme. Une dizaine de pays connaissent des affrontements sanglants entre ces deux fractions rivales de l’islam. Aujourd’hui, Obama qui espérait marquer son second mandat d’un retrait du Moyen-Orient et en avait livré un habillage stratégico-théorique lors de son intervention à l’académie de West Point en affirmant alors : « Ce n’est pas parce qu’on a le meilleur marteau qu’on doit voir chaque problème comme un clou. », se trouve en catastrophe devoir décider de faire retour vers l’Irak six mois plus tard. La France qui a rallié la coalition se trouve embarquée dans ce nouveau conflit, sans aucune maîtrise sur son évolution ou la définition des buts de guerre.

Trente années de conflits au Moyen-Orient ont constitué une machine à fabriquer les pires extrémistes religieux dopés par deux grandes victoires : contre les Soviétiques, puis contre les États-Unis. Excusez du peu. À partir d’une telle posture, il n’y a pas lieu de s’étonner que le califat puisse rêver d’instaurer sur le territoire qu’il contrôle les traits de la société de ses vœux- le régime des talibans en pire ! – et d’appeler tout musulman où qu’il se trouve à participer à ce combat. L’adresse concerne potentiellement un milliard et demi de personnes. Ce n’est pas rien, et maints pays sont déjà ébranlés.

En quoi sommes-nous concernés ? Il ne s’agit évidemment pas de convertir la France à l’Islam mais à pousser les musulmans qui l’habitent à vivre pleinement leur religion dans ses traditions d’origine, non perverties et littéralistes, et ce quitte à bousculer les valeurs de la République en expliquant que les règles de l’appartenance à l’Oumma doivent primer sur toute citoyenneté nationale. C’est évidemment un appel à dissidence. Les adeptes dont la foi est plus chevronnée seront encouragés à défier les lois à travers des actes ostensibles qui seront réprimés. Et puis les plus déterminés seront sollicités pour rejoindre le combat en terre de califat ou perpétuer là où ils se trouvent les actes les plus barbares. La population musulmane de France est dans sa très grande masse rétive à ces invitations et aucun signal sérieux ne permet de penser qu’elle serait susceptible de se laisser impressionner par ces discours. Mais l’objectif recherché est de communautariser et de faire monter les tensions lourdes d’affrontement.

Le projet radical islamiste nous interpelle à un autre titre. Si l’on considère que l’une des plus grandes bifurcations de l’humanité fut les Lumières, c’est-à-dire ce moment particulier où des hommes s’élevèrent pour dire : c’est assez, il faut en finir avec les Lois divines supposées régir nos vies, nous devons décider nous-mêmes de nos lois et de notre façon de vivre. Alors effectivement, c’est cette grande bifurcation que l’on veut remettre en cause et il ne faut pas s’étonner de voir resurgir les spectres du blasphème et de l’attaque du sacré par ceux qui veulent faire ainsi étendre leurs croyances à ceux qui ne sont pas concernés. Tout cela prouve que le combat pour les Lumières est loin d’être terminé, y compris même au sein de l’Europe où certains pays disposent encore d’un arsenal juridique qui réprime toujours le blasphème – sous l’influence là des religions chrétiennes.

Les responsabilités de l’Occident sont très fortes dans l’émergence des radicaux islamistes mais ceux qui préconisent l’alliance des deux Prophètes, l’enturbanné et le désarmé, à la recherche d’un nouveau néo-prolétariat, oublient que tout ce qui bouge aux confins de l’Empire n’est pas rouge et peut être porteur des pires régressions. Il y avait la peste brune. Il faudra aujourd’hui compter avec la peste verte.

Michel Rogalski, « 'Charlie', l'islamisme radical et nous »
(Éditorial)

 TABLE DES MATIÈRES

Michel Rogalski, « Charlie », l’islamisme radical et nous [Éditorial]
Janice Argaillot, Santé et médecine à Cuba : des piliers vacillants de la révolution ?

DOSSIER
L’ALGÉRIE ET LE HIRAK

Biograhie du HIC

Hassane Zerrouky, L’Algérie et le Hirak [Présentation et chronologie]
Hassane Zerrouky, Hirak, une année d’un mouvement populaire sans précédent
Rachid Sidi Boumedine, Une tentative d’analyse du Hirak
Hassane Zerrouky, La mouvance islamiste et le Hirak
Yacine Teguia, L’Armée nationale populaire et le Hirak
Arezki Metref, Hirak et diaspora, force motrice ou caisse de résonnance ?
Lazhari Labter, Le Hirak et les intellectuels
Abdelatif Rebah, Algérie : mutations sociales et économiques et recompositions politiques
Sabiha Kime, Les Harragates algériennes : la fuite vers un destin inconnu
TRACES
Pierre Salama, Hommage à Celso Furtado [économiste brésilien (1920-2004)

NOTES DE LECTURE ET FILMS 

Livres reçus 

Coordination du dossier :  Hassane Zerrouky
avec les caricatures de Le HIC




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