La présidence libyenne du Conseil en ce mois sera notamment marquée par l'examen des questions relatives à l'Afrique et à la situation au Moyen-Orient, a affirmé son représentant lors d'une conférence de presse.
Le Représentant permanent de la Jamahiriya arabe libyenne, Giadalla A. Ettalhi, a présenté le 4 janvier le programme de travail du Conseil de sécurité au mois de janvier 2008.
En ce qui concerne la crise qui affecte le Kenya depuis le scrutin du 27 décembre, le président du Conseil de sécurité a expliqué qu'en cas de détérioration de la situation, et compte tenu des risques qu'une telle aggravation ferait peser sur la sécurité régionale, le Conseil pourrait modifier son programme et avoir des consultations sur cette question.
La situation au Moyen-Orient sera pour sa part débattue le 23 janvier. À ce sujet, Giadalla A. Ettalhi a précisé que le Conseil de sécurité avait décidé de remplacer l'exposé qui lui est habituellement présenté sur cette question, et qui est traditionnellement suivi des déclarations des 15 membres du Conseil, par un débat plus ouvert pour permettre à tous les pays qui en font la demande de prendre la parole, y compris ceux qui sont « directement affectés » par la crise dans cette région. Il a indiqué que le dossier libanais, qui ne devrait pas faire l'objet d'un traitement particulier pendant le mois de janvier, pourrait être abordé lors de ce débat général sur le Moyen-Orient.
Par ailleurs, « alors que le Conseil de sécurité n'a pas prévu de tenir de débat thématique, des consultations auront lieu lundi, le 7 janvier, sur les progrès accomplis en matière de sécurité par la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), et, le mercredi 9 janvier, sur la question « encore hautement problématique », selon les termes du président, du déploiement de la Opération hybride UA-ONU au Darfour (MINUAD). Giadalla A. Ettalhi a par ailleurs mis l'accent sur la nécessité de suivre de près la situation en Somalie qui, selon lui est « critique » à l'heure actuelle. Rappelant que les forces déployées sur place sont celles de l'Union africaine (UA), il a ajouté que les tours de tables effectués récemment indiquent que les membres du Conseil « se tiennent prêts à aller plus loin », et ce en vue de relancer le processus de paix et de rétablir la sécurité dans ce pays.
Le 21 janvier, les 15 membres du Conseil de sécurité se pencheront sur les derniers développements en Iraq, après avoir entendu un exposé sur l'état d'avancement des travaux de la Mission d'assistance des Nations Unies pour l'Iraq (MANUI), a annoncé le président.
Répondant aux questions des correspondants de presse présents, le président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier a tenu à déclarer, en sa qualité de Représentant permanent de la Libye que, s'agissant du dossier nucléaire de la République islamique d'Iran, son pays entretient de bonnes relations aussi bien avec les États-Unis qu'avec l'Iran, qui sont « deux pays amis » de la Jamahiriya arabe libyenne.
Il a ajouté qu'après avoir été placé sous un régime de sanctions de l'ONU pendant 10 ans, la Libye avait à cœur de remplir « en toute transparence » la mission diplomatique qui lui est confiée. M. Giadalla A. Ettalhi a en outre estimé qu'« en tant que pays connaissant bien les questions de non-prolifération », la Libye s'emploierait à privilégier une gestion « strictement politique » du dossier iranien. Il a souligné que cette question pourrait retourner au Conseil de sécurité seulement lorsque ses cinq membres permanents, auxquels il fallait ajouter l'Allemagne, seront parvenus au terme du cycle de consultations qu'ils mènent actuellement.
D'autres dossiers pourraient être traités par le Conseil de sécurité, tels que ceux relatifs au statut final de la province du Kosovo et à la situation au Myanmar, a ajouté le président du Conseil. Pour ce qui est du Kosovo, Giadalla A. Ettalhi a indiqué que, le 16 janvier prochain, un débat ouvert pourrait être organisé sur la question, la délégation de la Serbie ayant adressé une demande allant dans ce sens.
S'agissant du Myanmar, le président du Conseil de sécurité a précisé qu'une décision sur un éventuel débat sur la question serait prise après la rencontre prévue entre le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et son Conseiller spécial, Ibrahim Gambari.
Le Conseil devrait également se prononcer le 15 janvier sur la prorogation du mandat de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), qui viendra à expiration la veille de cette date, a indiqué le président du Conseil de sécurité.
Le président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier a, enfin, indiqué que des votes étaient prévus, le 21 janvier, pour l'extension du mandat de la Mission des Nations Unies au Népal (MINUNEP) et, le 30 janvier, pour celle du mandat de la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE).
Source : ONU
Commentaires
Nul doute que le " travail " du conseil restera le même, que les préoccupations de paix et de sécurité internationales ne trouveront lleur voie au sein de cette institution qu'autant que le voudront bien les cinq permanents... que la vie d'un irakien, palestinien ,afghan ou autre tchétchène...ne vaudra pas plus qu'elle ne vaut depuis toujours - càd rien - !
les pays du tiers-monde, arabes en particulier, nous ont habitués à considérer ce genre de responsabilité, bien que tournante, comme une promotion, comme un acquis susceptible de rehausser leur valeur à leurs yeux comme aux yeux de laurs pairs ! je parie que le colonel Khaddafi n'en dort pas la nuit d'exitation ! cependant, le conseil de sécurité de l'onu continuera à abdiquer devant le génocide programmé par les usa de tel ou tel peuple, à patauger dans la diarrhée de résolutions auxquelles il nous a habitués, et à monter sur ses grands chevaux quand il s'agit de les appliquer aux peuples opprimés !
Il ya longtemps, lors de la première agression , au sens juridique du terme,de la "coalition " contre l'Irak, j'ai conclu une conférence que je donnais sur les aspects juridiques de l'opération, en recommandant aux pays du tiers-monde de quitter, de se retirer de cette monstrueuse onu, qui avait fini par tomber son masque et se retourner contre ce tiers-monde'.Au moins l'hypocrisie tomberait totalement!
M.Khaddafi, il n'y a pas de quoi être fier ! votre pays préside une institution criminelle !
Mve Franck Bernard
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