Cette demande était relayée au niveau international par le réseau des Parlementaires pour la non-prolifération nucléaire et le désarmement (PNND). L'objectif de cet appel est de montrer l'inquiétude des parlementaires européens face aux lenteurs des actions de désarmements nucléaires de la France, du Royaume-Uni et de l'opacité américaine sur leur arsenal nucléaire prédispositionné en Belgique, au Pays-Bas, en Turquie, en Italie et au Royaume-Uni.
Ana Gomes, membre du PSE et vice présidente du sous-comité Sécurité et défense, a déclaré « qu'il était temps de rompre avec l'impasse posé par le TNP. Il est désormais essentiel de travailler en même temps sur les questions de non-prolifération et de désarmement ». À ce titre, elle a indiqué que « la Convention sur les armes nucléaires doit permettre ce déblocage et qu'il est du ressort des députés européens de tout faire pour mobiliser leurs pays sur ce document » dans l'optique de le faire adopter lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies.