Réuni à l'initiative de l'Union européenne, le Conseil a adopté un texte soumis par le Groupe des Etats africains, condamnant les actes de violence, les violations et abus, en particulier la violence sexuelle et le recrutement par les milices d'enfants-soldats, indique un communiqué du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH).
La résolution du Conseil demande par ailleurs aux rapporteurs des droits de l'homme des Nations Unies d'examiner la situation en RDC.
Pour sa part, le représentant de la RDC a regretté que les discours se soient fixés sur les conséquences de la crise au lieu de ses causes, appelant à une forte pression internationale sur les rebelles qui sèment la haine dans la région des Grands Lacs. « Envoyer en masse des rapporteurs spéciaux et des observateurs ne fera rien pour alléger les souffrances des populations », a-t-il dit.
Le président du Conseil, l'ambassadeur Martin Ihoeghian Uhomoibhi (Nigéria), a dit attendre avec impatience la réunion de suivi de la mise en oeuvre de la réunion.
De son côté, la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) indiquait lundi également poursuivre ses missions de surveillance sur le terrain.
Des combats ont été signalés entre les rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) et les Patriotes résistants du Congo (PARECO), à 60km à l'ouest de Goma, la capitale provinciale du Nord Kivu.
Par ailleurs, les combats entre le CNDP et l'armée congolaise (FARDC) ont causé le déplacement de plus de 50.000 personnes dans la montagne, près de Masisi, dont plus de 15.000 ont traversé la frontière vers l'Ouganda.
Plus de 200.000 autres sont encore en fuite dans la brousse, dans la région de Kanyabanyonga-Butembo, selon la MONUC.
Source : ONU