Le bilan est positif selon l’ONG Handicap international, puisque, « 80% des États signataires et ayant ratifié le Traité, ont détruit, arrêté de stocker ou de produire ces mines ». Pas moins de 42 millions de mines ont ainsi été détruites. État des lieux de la situation mondiale :
  • 39 pays ne sont pas encore partie au Traité dont les trois grandes puissances militaires (États-Unis, Russie, Chine). Parmi les autres pays, on compte : la Birmanie, l'Inde, Israël, le Pakistan, mais aussi des pays européens comme la Pologne et la Finlande pour qui ses armes servent de « barrière de protection défensive » face à une possible agression de la Russie.
  • Les mines antipersonnel sont encore utilisées dans neuf zones de conflit dont l'Est du Congo et la Somalie.
  • La Colombie occupait en 2007 le premier rang mondial pour le nombre de victimes (1 100) d'explosions de mines antipersonnel devant l'Afghanistan et la Birmanie.
  • On comptait dans le monde 5 500 victimes de mines en 2007, qui viennent se rajouter aux 500 000 déjà recensées à ce jour.
  • Un quart des victimes atteintes par ces armes sont décédés, 71% sont des civils et 31% sont des enfants.
  • Les états disposaient de 10 ans pour déminer leurs territoires et détruire leurs stocks. Mais la Croatie, le Venezuela et la Grande-Bretagne (îles Malouines) la Grèce et la Turquie, la Biélorussie ont demandé une extension des délais.