Le traité, qui avait été ouvert à signature le 8 septembre 2006, compte cinq Etat parties : la République du Kazakhstan, la République kirghize, la République du Tadjikistan, le Turkménistan et la République d'Ouzbékistan.
« Le traité est d'une signification particulière. Il s'agira de la première zone exempte d'armes nucléaires à être établie dans l'hémisphère nord et elle comprendra une région où les armes nucléaires étaient présentes par le passé », souligne la porte-parole du Secrétaire général dans une déclaration.
« Il s'agira de la première zone exempte d'armes nucléaires qui nécessite de ses parties de conclure avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), et de faire entrer en vigueur, un Protocole additionnel sur les accords de garantie avec l'AIEA dans les 18 mois après l'entrée en vigueur du traité et de se soumettre pleinement aux dispositions du Traité d'interdiction des essais nucléaires », ajoute-t-elle.
Afin de garantir la mise en œuvre effective du Traité, le Secrétaire général aimerait appeler les Etats concernés à répondre aux questions non résolus qui pourraient affecter ce traité, précise la porte-parole du Secrétaire général.
Alors que la Conférence d'examen en 2010 des parties au traité de non-prolifération des armes nucléaires approche, le Secrétaire général estime que l'entrée en vigueur du Traité sur une zone exempte d'armes nucléaires en Asie centrale renforcera les efforts pour améliorer le régime mondial de non-prolifération nucléaire, qu'elle souligne la valeur stratégique et morale des zones exemptes d'armés nucléaires, ainsi que les possibilités d'un progrès plus grand sur une série de sujets, dans l'objectif d'un monde libre d'armes nucléaires, ajoute-t-elle.
Source : ONU