Jean Charest a reconnu, cependant, que la question de la souveraineté du Québec est loin d'être réglée. Il estime qu'il y aura toujours des gens qui vont défendre l'idée que le Québec puisse devenir un pays.
Mais selon lui, 15 ans après le non de 1995, les Québécois ne veulent pas se prononcer de nouveau sur la souveraineté du Québec.
Il soutient que le Parti québécois affirme « la volonté de faire un référendum rapidement (...) dans le prochain mandat ». Il ajoute que « ce sera une question que les Québécois devront trancher lors de la prochaine élection générale ».
« Est-ce que l'on veut revenir à l'arrière et faire un autre référendum avec tout ce qui accompagne cela incluant la morosité, la division que ça causé dans nos familles, dans notre société puis les années que ça prend pour s'en remettre ou est-ce qu'on veut plutôt regarder en avant ? ».
Selon lui, les Québécois sont mieux servis au sein d'un ensemble plus grand et qui s'appelle le Canada.
En 1995, Jean Charest était vice-président du Comité national sur le « Non » et chef du Parti progressiste-conservateur du Canada. Il assure qu'il n'avait pas prévu devenir ensuite chef du Parti libéral du Québec, en 1998, et Premier ministre de la province, en 2003.
Source : Radio Canada (29 octobre 2010)