La Chambre a ordonné que 1749 d'entre eux soient rendus publics. Ces archives concernent notamment de documents datant de l'époque du Kampuchéa démocratique, des transcriptions d'«aveux» et des biographies de victimes, des déclarations de témoins, des transcriptions d'audiences à huis clos et des commissions rogatoires.

Les CETC sont un tribunal spécial mis en place en 2006 par le gouvernement cambodgien et l'ONU pour juger les Khmers rouges et les crimes qu'ils ont commis lorsqu'ils étaient au pouvoir dans les années 1970.
«La Chambre de la Cour suprême s'est efforcée de trouver un équilibre raisonnable entre l'exigence de transparence découlant des principes fondamentaux qui régissent la procédure devant les CETC et le besoin de confidentialité dicté par la protection de la vie privée des victimes et des témoins et la préservation de l'intégrité des procédures en cours», a expliqué les CETC dans un communiqué de presse.

«À cet égard, la Chambre de la Cour suprême a considéré que la large diffusion de documents relatifs à la procédure devant les CETC irait dans le sens du mandat des CETC de contribuer à la réconciliation nationale et d'apporter un fondement documentaire à la quête progressive de vérité historique», a ajouté le communiqué.

Source : ONU