La Cour pénale internationale a annoncé, le 22
novembre, avoir émis un mandat d'arrêt international contre l'ex-première
dame ivoirienne, Simone Gbagbo. La balle est désormais dans le camp de la
justice ivoirienne, et donc dans celui du président Alassane Ouattara.
Simone Gbagbo, qui se trouve actuellement en résidence
surveillée à Odienné (nord de la Côte d'Ivoire) va-t-elle retrouver son mari
Laurent à Scheveningen, dans la prison de la CPI située dans la banlieue de La
Haye ? C’est en tout cas le régime de Alassane Ouattara qui devra prendre la
décision de transférer ou non l’ex-première dame de Côte d’Ivoire aux Pays-Bas,
la CPI ayant annoncé dans un communiqué, publié le 22 novembre, qu’elle
avait levé les scellés sur un mandat d'arrêt émis contre l'épouse de l'ancien
président ivoirien.« La chambre préliminaire I de la CPI a levé les scellés sur un mandat d’arrêt émis à l’encontre de Simone Gbagbo pour quatre chefs de crimes contre l’humanité », indique le communiqué de presse du 22 novembre, précisant que le mandat d'arrêt avait été demandé par le procureur le 7 février et délivré sous scellés le 29 février dernier.
Âgée de 63 ans, elle est soupçonnée
de « meurtres, de viols et d'autres formes de violences sexuelles, d'autres
actes inhumains et d'actes de persécution, commis sur le territoire de la Côte
d'Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011 », a précisé la CPI.
Le parti des Gbagbo, le Front
populaire ivoirien (FPI), n’a pas tardé à réagir. « C'est un mandat aussi
injuste que celui qui permet à la CPI d'emprisonner Laurent Gbagbo », a déclaré
Richard Kodjo, secrétaire général du FPI.
Sources :
AFP/Jeune Afrique
A quand le 1er mandat contre les pro-Ouattara? Trop d'injustice tue la justice!
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