Et si l’État d’Israël se retrouvait bientôt entièrement entouré d’un mur ? Benjamin Netanyahou a annoncé, le 6 janvier, qu’une nouvelle clôture allait être construite, le long de la frontière avec la Syrie. L’objectif : protéger l'État hébreu « des incursions et du terrorisme ».
Davantage
qu’une clôture, on pourrait parler d’une digue, d’un rempart. Car, dans
l’esprit du Premier ministre israélien, c’est bien une vague menaçante qu’il
faut stopper avant qu’elle ne déferle sur l’État hébreu.
La nouvelle
clôture, située dans le Golan, et dont une dizaine de kilomètres a déjà été réalisée,
devrait être achevée en 2013. Il reste en effet moins de 60 kilomètres à
construire. Ce plateau, annexé en 1981 par Israël a vu les incidents se
multiplier depuis l’éclatement de la révolution syrienne. L’armée de Bachar
al-Assad a ainsi régulièrement procédé à des tirs d’artillerie et à des
opérations de poursuite des rebelles dans la zone.
Or, Benjamin
Netanyahou s'est déjà inquiété auparavant de la situation en Syrie. Il a,
en effet, déjà évoqué la question des armes chimiques, tout comme l’ont
également fait la France et surtout les États-Unis. « Nous coordonnons nos
renseignements et nos prévisions avec les Etats-Unis et d'autres pays, afin
d'être préparés face à n'importe quel scénario et développement possible », a
souligné le Premier ministre israélien.
Israël n’en
est pas à son coup d’essai en matière d’isolement. Tel Aviv a, en effet, déjà
élevé des murs entre son territoire et la bande de Gaza, la Cisjordanie ainsi
que l’Égypte, dans la région du Sinaï. Avec la construction de la clôture du
Golan, c’est un nouveau pan des frontières israéliennes qui se ferme.
Source : Jeune Afrique
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire