La Convention sur
le mercure a été adoptée le 19 janvier à Genève, après une semaine d'intenses
négociations, par les quelque 140 Etats présents. Cet accord permettra de
réduire les émissions de mercure très toxiques pour la santé et l'environnement
au niveau mondial.
Le mercure est un métal lourd très toxique pour les êtres vivants. Il s'accumule dans les organismes où il peut provoquer des troubles du système nerveux, du système immunitaire ou du système reproducteur, en particulier. Comme il est très volatil, il se déplace dans l'atmosphère. Par ce biais, 200 tonnes de mercure aboutissent chaque année dans l'Arctique et contaminent les poissons consommés par les êtres humains.
«La nouvelle convention a pour objectif de réduire
la production et les utilisations du mercure lors de la fabrication de produits
et de processus industriels», explique l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) dans un communiqué
publié le 19 janvier. Elle règle également la question du stockage et du
traitement des déchets.
Cette Convention sera soumise à la signature des Etats en
octobre 2013 à Minamata (Japon), en hommage aux habitants de cette ville,
touchés durant des décennies par une très grave contamination au mercure.
La Suisse se réjouit de cette réussite, à laquelle elle a contribué. Ce succès est, en effet, une reconnaissance de l'engagement de ce pays, qui a initié le processus il y a dix ans avec la Norvège et l'a soutenu tout au long des négociations.
La conseillère fédérale helvétique Doris Leuthard a d'ailleurs annoncé le 16 janvier, à Genève, que la Suisse allait soutenir les débuts des travaux de la nouvelle convention par une contribution supplémentaire d'un million de francs suisses.
La Suisse se réjouit de cette réussite, à laquelle elle a contribué. Ce succès est, en effet, une reconnaissance de l'engagement de ce pays, qui a initié le processus il y a dix ans avec la Norvège et l'a soutenu tout au long des négociations.
La conseillère fédérale helvétique Doris Leuthard a d'ailleurs annoncé le 16 janvier, à Genève, que la Suisse allait soutenir les débuts des travaux de la nouvelle convention par une contribution supplémentaire d'un million de francs suisses.
Sources : Moha/RTS
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