Le titre est provocateur
et direct. Mais, quoi de plus logique, dans un pays – puissance nucléaire
officielle – qui a sacralisé le concept de la dissuasion nucléaire et son
arsenal nucléaire depuis 1960, au point de ne jamais remettre en cause cette
pensée, malgré l’évolution du monde, du nombre d’acteurs nucléaires, des
obligations juridiques internationales, de l’absence totale de raison de
posséder cet arsenal et du risque de catastrophes humanitaires et environnementales.
En France, l'arme nucléaire, associée au concept de dissuasion,
ferait ainsi l'objet d'un « consensus ». Dans le discours officiel, cette arme
est présentée comme « l'ultime garantie de notre sécurité», « garante de
l'indépendance nationale », ou encore notre « assurance-vie ». Ce discours
lénifiant masque une réalité totalement différente, sur laquelle l'arme
nucléaire n'a plus de prise. Démontrer que celle-ci n'a plus la même pertinence
face aux défis du monde actuel, dénoncer la désinformation, briser l'« omerta »
sur ce sujet : autant de thèmes abordés ici, pour que s'ouvre enfin un débat
fondamental pour notre stratégie de sécurité, mais aussi pour la survie de
l'humanité.
Destiné à un large public, ce livre d’analyse apporte des réponses sur
les actions que la
France pourrait faire concrètement pour participer à l’effort mondial de
désarmement.
Partie I
: De quoi parle-t-on ?
Chapitre
1- Un peu d’histoire
Chapitre
2- Les doctrines
Chapitre
3- Les risques du nucléaire
Chapitre
4- Les coûts
Partie II
: Comment en parle-t-on ?
Chapitre
5- Le fameux « consensus »
Chapitre
6- Ceux qui en parlent
Chapitre
7- Les idées reçues
Partie III
: Peut-on s’en passer ?
Chapitre
8- Les difficultés du désarmement
Chapitre
9- Les voies possibles
Partie IV
: Que devrait faire la France ?
Chapitre
11- Ce qui a été fait jusqu’ici
Chapitre
12- Prendre des initiatives
Chapitre
13- Ouvrir réellement le débat
Conclusion : Pourquoi il faut arrêter la bombe !
Paul QUILÈS,
Jean-Marie COLLIN, Bernard NORLAIN, Arrêtez
la bombe !, Paris, Editions Le Cherche midi, 2013 (272 pp.)
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire