Catherine MAIA
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et
budgétaires a recommandé, le 8 octobre, à l’Assemblée générale, d’autoriser les Comores, la Guinée-Bissau,
Sao Tomé-et-Principe et la Somalie à exercer leur droit de vote jusqu’à la fin
de cette soixante-neuvième session, malgré leurs arriérés de paiement au budget
ordinaire de l’ONU. La Commission a, par ailleurs, été saisie de la
situation budgétaire et financière de 35 entités du système de l’ONU.
Le 7 octobre,
plusieurs délégations avaient souligné l’importance des échéanciers de paiement
pluriannuels pour aider les États qui ont accumulé d’importants arriérés à les
régler dans les meilleures conditions.
Le lendemain, la Cinquième Commission a aussi entendu un représentant de l’Agence
internationale de l’énergie atomique (AIEA) lui présenter la situation
budgétaire et financière de 35 entités du système des Nations Unies. Ce rapport, qui n’a fait l’objet d’aucune
intervention, comprend des données statistiques sur les activités
opérationnelles de développement de l’ONU et de ses entités, ventilées sur
toutes les catégories de ressources et de dépenses.
Le
rapport fait le point sur les contributions statutaires, à savoir les
contributions aux budgets ordinaires; les contributions versées par les
donateurs sans affectation particulière; les contributions attachées à des
affectations particulières; et les produits provenant d’autres activités comme
les intérêts créditeurs, les honoraires provenant de l’exécution des projets ou
les gains et pertes de change.
Les
chiffres présentés confirment la tendance à l’amenuisement des contributions
sans affectation particulière. Par exemple, le Programme des Nations
Unies pour le développement (PNUD) a travaillé, en 2013, avec un budget total
de 5 145 958 000 dollars, dont 3 897 010 000
dollars provenaient des contributions attachées à des affectations
particulières.
Source : ONU
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