Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, en visite à Paris pour la réunion sur le Darfour, ainsi que le Conseil de sécurité ont condamné hier l’attaque terroriste qui a tué six casques bleus de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).
D’après un communiqué de la FINUL, cette attaque aurait été perpétrée par l’explosion d’une voiture. Selon son commandant, le général Claudio Graziano, il s’agit «de l’incident le plus grave intervenu depuis la fin de la guerre l’été dernier», dans le sens où «les auteurs ne visaient pas seulement la FINUL mais aussi la paix et la sécurité dans la région».
Cette attaque a également été condamnée par le gouvernement libanais, les Etats-Unis, la France et une majorité de la communauté internationale. L’Espagne a, quant à elle, annoncé qu’elle maintient son contingent sur place malgré la mort de cinq de ses soldats (dont trois de nationalité colombienne).
Cette attaque a également été condamnée par le gouvernement libanais, les Etats-Unis, la France et une majorité de la communauté internationale. L’Espagne a, quant à elle, annoncé qu’elle maintient son contingent sur place malgré la mort de cinq de ses soldats (dont trois de nationalité colombienne).
De son côté, le Hezbollah a condamné l'attentat en indiquant qu’il «s'agit d'un acte suspect qui porte atteinte au Liban sud et à ses habitants » et que «cet acte d'agression vise à accroître l'instabilité au Liban, notamment dans le sud du pays».
Au total, 157 personnes, 80 militaires et au moins 57 islamistes ont été tuées depuis plus d’un mois dans la zone du nord du Liban.
Pour rappel, la résolution 1701 (2006) a renforcé le mandat et les effectifs de la FINUL sur place. Dans son communiqué, le Conseil de sécurité a lancé un appel «à toutes les parties concernées pour qu'elles s'acquittent scrupuleusement de leur obligation de respecter la sécurité du personnel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) et des autres personnels des Nations Unies, notamment en s'interdisant toute action qui mette en danger les personnels des Nations Unies et en faisant en sorte que la FINUL jouisse d'une entière liberté de circulation dans toute sa zone d'opérations».
Depuis 2003, le personnel onusien du maintien de la paix a compté plus d’une centaine de pertes humaines par année. Depuis la création de l’ONU, on déplore plus de 2300 décès parmi ce personnel. (Source)
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