«Pour éviter une confrontation armée», le pays demande «une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU afin de trouver une solution au problème dans le respect des lois internationales», a indiqué le ministère cambodgien des Affaires étrangères dans un communiqué.
«Nous avons besoin d'une tierce partie pour résoudre le problème», a indiqué à l'AFP le porte-parole du gouvernement cambodgien, Khieu Kanharith.
Cet appel intervient au lendemain de discussions entre le Cambodge et la Thaïlande visant à résoudre leur contentieux territorial autour de l'ancien temple hindou de Preah Vihear et qui ont pris fin hier sans qu'une solution n'ait été trouvée.
Après près de huit heures de discussions à huis clos hier, les deux parties sont seulement tombées d'accord pour ne pas recourir à la force pour résoudre le conflit qui les oppose autour de cet ancien temple.
Plus de 500 soldats thaïlandais et 1.000 soldats cambodgiens sont déployés de part et d'autre de la frontière depuis que les autorités cambodgiennes ont accusé mardi des militaires thaïlandais de l'avoir franchie.
Les deux pays ont affiché leur volonté de résoudre le conflit pacifiquement, mais aucun n'a semblé revenir sur ses prétentions territoriales.
L'ancien temple hindou de Preah Vihear au Cambodge, situé à 400 km au nord de Phnom Penh, à la frontière de la Thaïlande, et récemment entré sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco, est au centre d'un conflit territorial.
Si les ruines de Preah Vihear relèvent de la souveraineté du Cambodge, selon un arrêt de la Cour internationale de justice de 1962, une partie du territoire adjacent est revendiquée par les deux pays.
Source AFP