Les États-Unis entretiennent avec les droits de l'homme une relation ambivalente. D'un côté, cet État apparaît comme l'élève modèle des droits de l'homme, et de l'autre il est perçu à bien des égards comme un cancre en la matière. Cette schizophrénie, souvent décriée, s'expliquerait par une conception proprement américaine du droit international des droits de l'homme et par une posture politiqué, et culturelle que d'aucuns qualifient d' « exceptionnalisme américain ». Cet ouvrage a pour objet de cerner les influences et effets de cet « exceptionnalisme » sur la relation que les États-Unis entretiennent avec les droits de l'homme.
SOMMAIRE
- La "destinée manifeste" des droits de l'homme aux États-Unis
- La clause d'établissement et la "laïcité" américaine
- La "dignité humaine" aux États-Unis : conceptus non gratus ?
- L’avortement a la lumière de l'exceptionnalisme américain
- L’exceptionnelle protection de la liberté d'expression aux États-Unis
- Global war on terrorism, due process of law et office du juge constitutionnel américain
- L’exceptionnalisme américain en matière de droits de l'homme face au droit international : l'art du possible
- L’exceptionnalisme américain et les Nations Unies : le cas de la peine de mort
- Les droits de l'homme à l'épreuve de la politique étrangère américaine
- L'exceptionnalisme américain face à la justice internationale pénale
Ludovic HENNEBEL et Arnaud VAN WAEYENBERGE (dir.), Exceptionnalisme américain et droits de l'homme, préface d’Antoine GARAPON, Paris, Dalloz-Sirey, octobre 2009 (366 pp.)
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