Si les impacts négatifs des changements climatiques et la dégradation de l'environnement ne font pas l'objet de mesures appropriées en Chine, les progrès sociaux et économiques accomplis au cours des trois décennies écoulées risquent d'être inversés, selon le dernier Rapport sur le développement humain de ce pays commandé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et produit en partenariat avec l'Université Renmin de Chine.
« La Chine se trouve à une croisée des chemins, où le modèle classique de croissance ne suffit plus à relever les défis émergents et à atténuer les pressions auxquels le pays fait face », dit Khalid Malik, coordonnateur résident des Nations Unies et représentant résident du PNUD en Chine.
« La réorientation vers un modèle de développement à faible émission de carbone est impérative, pour que la Chine puisse concilier son futur développement économique, la durabilité environnementale et la nécessité de réagir à la menace que présentent les changements climatiques ».
« La plupart des équipement consommateurs d'énergie nécessaires d'ici 2020 n'ont pas encore été construits, conclut le rapport. Le succès de l'orientation de la Chine vers un développement à faible émission de carbone sera déterminé par le choix des types d'investissements et de technologies et par les décisions organisationnelles qui interviendront dans un proche avenir. »
Avec la croissance constante du taux d'urbanisation, « le pays devra adopter et appliquer des normes strictes d'efficacité énergétique pour les bâtiments et les appareils électroniques, pour réduire les émissions de carbone du secteur résidentiel ».
Il devra également, ajoute le rapport, « développer vigoureusement les transports publics de manière à prévenir une augmentation massive de la demande d'énergie et des émissions de carbone dans le secteur des transports ».
Par ailleurs, « les disparités manifestes entre les diverses provinces en matière d'émissions de carbone, résultant des différences de développement économique, de structure de l'économie, de niveau de technologies et de stratégies économiques régionales, exigent des objectifs et des priorités de politiques diverses dans tout le pays ».
Le rapport estime que la Chine « n'a pas d'autre choix » que de réduire ses émissions de carbone et d'adopter des mesures à cet effet. Les auteurs considèrent qu'un tel modèle à faible émission de carbone peut être porteur de risques temporaires, tels que des pertes d'emploi, une hausse des prix et une réduction des recettes fiscales.
Les avantages potentiels peuvent comprendre des possibilités d'emplois écologiques permanents, une compétitivité accrue dans les domaines des technologies nouvelles, des innovations technologiques, une amélioration du statut du pays dans le monde, une réduction des effets néfastes sur la santé humaine et la protection des écosystèmes vitaux.
Selon le rapport, la Chine devrait tirer parti de l'adoption de politiques à faible émission de carbone pour favoriser la transformation de sa croissance économique et une mise à niveau de ses installations industrielles.
Le rapport préconise que la Chine développe les énergies à faible émission de carbone telles que l'énergie éolienne solaire, l'énergie de la biomasse et l'énergie solaire, et qu'elle accorde la priorité aux économies d'énergie dans les secteurs de la production et de la construction.
Source : ONU
Commentaires
En janvier de cette année, la Chine a déposé au Bureau de l'UNFCCC un instrument pour achever le but de l'Accord de Copenhague de 2009. Selon cet instrument, la Chine essayera de réduire les emissions de CO2 par 40-45 % comparés avec le GDP de l'année 2005 jusqu'à 2020.
Mais, à nos yeux, la politique chinoise donne priorité toujours à son développement économique bien qu'elle soit devenue le second grand pays dans le monde.
On peut regarder en télévision les scènes des zones cotières chinoises qui continuent à se développer beaucoup.
Les bénéfices du développement économique sont diffusées notamment aux membres du parti communiste. La politique du parti communiste est toujours en faveur des intérêts nationaux de ce pays pour maintenir l'intégrité du pays avec plusieurs différents groupes ethniques minoritaires.
Ici, on peut regarder une limite pour sa coopération internationale. J'ai quelques amis chinois, et je réflechis toujours en tant que pays voisin la possibilité de concilier la politique de Pékin avec la volonté de la communauté internationale.