Le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, s'est félicité de l’adhésion de nombreux Etats au Protocole additionnel du Traité de non prolifération des armes nucléaires. « J'ai exprimé mon espoir de voir le nombre de 100 Etats signataires dépassé. Aujourd'hui, le nombre d'Etats est de 102 ». Le protocole, permet notamment d'intensifier la surveillance des programmes nucléaires et de vérifier que ceux-ci ne sont pas détournés à des fins militaires.
Le directeur a également, dans son discours d’introduction, « déploré qu'aucun progrès n'ait été enregistré dans le développement des accords de modèle de garantie, afin de mettre en place une zone exemptée d'arme nucléaire » au Moyen-Orient. Il faut relever qu’en 2012, une conférence sur ce sujet sera organisée par l’ONU avec tous les acteurs de cette région.
Les pays arabes souhaitent, comme l’année dernière, faire adopter une résolution non-contraignante, appelant Israël à signer le traité de non-prolifération (TNP). Une action qui ce déroulera la veille de la réunion de haut niveau organisée par le Secrétaire général de l’ONU, destinée à revitaliser des travaux de la Conférence du désarmement et à faire avancer les négociations multilatérales sur le désarmement.
Les Occidentaux ont, quant à eux, appellé l’Iran à une plus grande transparence sur ses activités nucléaires, sous peine de poursuite des différentes sanctions économiques. Toutefois, dans le but de ne pas couper le dialogue, le ministre allemand de l'Economie et des Technologies, Jochen Homann, a déclaré : « Nous (Occidentaux) avons soumis une offre globale de coopération. L'Iran devrait faire suivre ses paroles par des actes et revenir maintenant à la table des négociations ».