Le 26 janvier dernier, le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon a souligné que le monde attendait un «geste hardi» de la Conférence et a appelé les membres à une action collective et à mettre de côté leurs différences. Il faut croire qu’une nouvelle fois il n’a pas été entendu.
Le Secrétaire général souhaitait que les membres de la CD entament un processus informel, ce qui aurait permis de travailler sur un traité d'interdiction de la production de matières fissiles destinées à la fabrication d'armes nucléaires. Une méthodologie qui avait le mérite de faire «bouger les lignes» avant de s'entendre pour des négociations formelles.
L'ordre du jour adopté en début de session comprenait sept questions de fond :
  • Cessation de la course aux armements nucléaires et désarmement nucléaire.
  • Prévention de la guerre nucléaire, y compris toutes les questions qui y sont liées.
  • Prévention d'une course aux armements dans l'espace extra-atmosphérique.
  • Arrangements internationaux efficaces pour garantir les États non dotés d'armes nucléaires contre l'emploi ou la menace d'utilisation de ces armes.
  • Nouveaux types et systèmes d'armes de destruction massive (armes radiologiques).
  • Programme global de désarmement.
  • Transparence dans le domaine des armements.
Selon le communiqué de presse, «dans son rapport final destiné à l'Assemblée générale, la Conférence du désarmement indique, notamment, qu'en dépit des consultations informelles organisées par ses présidents successifs, il ne lui a pas été possible d'obtenir un consensus au sujet de son programme de travail». À ce jour, vingt-cinq pays ont déposé une demande d'adhésion à la Conférence, qui est par ailleurs saisie de 41 demandes de participation.