Les 15 membres du Conseil de sécurité appellent «le gouvernement syrien et toutes les autres parties à garantir que l’équipe avancée soit en mesure de travailler». Ils appellent les parties «à garantir la sécurité de l’équipe avancée» ainsi que sa liberté de mouvement.
Cette équipe avancée d’observateurs sera déployée en attendant le déploiement d’une Mission de supervision des Nations Unies en Syrie. Dans sa résolution, le Conseil de sécurité a, en effet, exprimé son intention «d’établir immédiatement, après des consultations entre le Secrétaire général (de l’ONU) et le gouvernement syrien, une Mission de supervision des Nations Unies en Syrie pour surveiller une cessation de la violence armée sous toutes ses formes par toutes les parties et les aspects pertinents du plan en six points de l’Envoyé, sur la base d’une proposition formelle du Secrétaire général, que le Conseil de sécurité réclame d’ici le 18 avril 2012».
Le porte-parole de l’Envoyé spécial conjoint des Nations Unies et de la Ligue des Etats arabes pour la Syrie, Kofi Annan, avait indiqué le 13 avril que la Mission de supervision des Nations Unies en Syrie pourrait compter environ 250 personnes.
Dans sa résolution adoptée le 14 avril, le Conseil de sécurité demande de nouveau aux autorités syriennes «d’autoriser un accès immédiat, complet et sans entrave du personnel humanitaire à toutes les populations ayant besoin d’assistance».
La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valerie Amos, avait rappelé le 14 avril qu’«au moins un million de personnes continuaient d’avoir besoin immédiatement d’une aide humanitaire en Syrie».
«Même si la situation politique et militaire évolue, la priorité immédiate pour les organisations humanitaires est d’obtenir un accès sans entrave, notamment auprès des gens qui vivent dans les zones où il y a eu d’intenses combats», avait dit Mme Amos dans un communiqué de presse.
Source : ONU