La Cour pénale internationale (CPI) a rejeté en appel, le 26 octobre, la demande de mise en liberté provisoire de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l'humanité au cours des violences postélectorales de 2010 et 2011.
La Défense avait déposé le 1er mai une requête demandant la libération provisoire de Laurent Gbagbo, âgé de 67 ans, assurant notamment que cela lui permettrait de "récupérer physiquement et moralement" afin "d'être en forme pour participer à la procédure judiciaire". La défense affirmait également que M. Gbagbo, écroué à La Haye depuis novembre 2011, n'avait pas les moyens financiers de prendre la fuite, ses avoirs ayant été gelés.
Un rapport d'experts travaillant pour l'ONU, que l'AFP s'est procuré au début d'octobre, tend à montrer que des exilés du camp Gbagbo cherchent des appuis dans la région pour déstabiliser le régime d'Alassane Ouattara à Abidjan et que des liens ont été établis avec Ansar Dine, un groupe islamiste armé du nord du Mali. Ce document de 26 pages, fermement rejeté par le camp Gbagbo, doit être examiné le 31 octobre par le Conseil de sécurité.
Sources : AFP/Le Monde
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