12 février 2014

REVUE : "Le Sahel de tous les périls ?", Recherches Internationales (n°97, octobre-décembre 2013)

Michel ROGALSKI

Les conflits armés interétatiques en Afrique sont, depuis quelques années, en déclin sensible. Cela annonce-t-il un retour à la paix ? Certes non ! En effet, ces conflits depuis les années 2010 changent dans leurs formes et dans les modalités de leur légitimation. Ils s’exercent essentiellement à l’intérieur des États concernés, créant ainsi les conditions de processus de déstabilisation sur l’ensemble des sous-régions confrontées à des turbulences politico-militaires non maîtrisées par les forces de sécurité nationale. On assiste ainsi à une prolifération de conflits armés dont l’intensité et la durée varient en fonction des enjeux déclarés ou inavoués.

Tous ces conflits s’inscrivent dans des contextes de crise systémique du capitalisme mondialisé qui tend à exporter ses crises afin d’y trouver des solutions provisoires par la conquête de nouveaux marchés activant les compétitions entre puissances occidentales, pays émergents et les multinationales.

Alors, dans ces situations inédites quel est l’état des États africains et plus particulièrement ceux du Sahel ? Ils ont été affaiblis depuis leurs indépendances par une série de contraintes non maîtrisées et imposées de l’extérieur (sécheresses et famines des années 1969-1973 puis celles de 1983-1984 ; les premiers plans d’ajustement structurel des années 1983-1984 et la catastrophique dévaluation du franc CFA en 1994 qui déboucha sur un doublement du remboursement de la dette et donc sur un surendettement).

A ces situations viennent se greffer les coups d’État militaires à répétition qui révèlent l’irruption de l’armée dans le champ du politique. Cette incursion, plus ou moins soutenue de l’extérieur, est symptomatique de deux faits majeurs :
  • Elle dénote les fissures, voire les divisions, au sein d’armées alors considérées comme des entités homogènes et cohérentes, garantes du frémissement d’un nouvel ordre républicain qui s’exerçait depuis le début des indépendances.
  • Elle disloque cet ordre républicain embryonnaire, enferme la démocratie balbutiante dans des régimes dictatoriaux, relègue le et la politique dans des clandestinités organisées.
Ces événements ont sensiblement affaibli les États en construction qui, en définitive, se reconstruisent en permanence selon les aléas politico-militaires : ainsi l’affaiblissement des États « s’institutionnalise » au gré des crises structurelles qu’ils subissent et au sein desquelles ils évoluent.

Ce déclin des armées, autrefois garantes autonomes de l’ordre social, s’est poursuivi pour atteindre son paroxysme, notamment au Mali.

Cet État qui a connu quatre rébellions touarègues depuis 1963 (1963-1964 ; 1990-1995 ; 2006-2008 ; 2012-?) jusqu’à ce jour, assorties d’accords de cessez-le-feu (Pacte national de 1992, Accords d’Alger de 2006) qui ont conduit à l’intégration des ex-rebelles dans les corps en uniformes. Ce retour à la paix (provisoire) a introduit une dimension ethnique dans une armée autrefois nationale et républicaine confrontée, de ce fait, à des discriminations hiérarchiques à caractère ethnique générant une crise d’autorité. En effet, les rebelles intégrés ont bénéficié du choix de leur affectation et du grade qu’ils avaient dans la rébellion, alors que beaucoup d’entre eux n’avaient comme compétence que celle d’avoir pris les armes contre leur pays.

L’affaiblissement généralisé des armées confrontées à de nouvelles formes de conflictualités et de pratiques guerrières (groupes armés narco-djihadistes, attentats kamikazes, harcèlement militaire, rébellions), a retiré à ces armées leurs capacités à défendre, seules, l’intégrité territoriale et le maintien de l’ordre social (Côte d’Ivoire, Mali, République centrafricaine, Ex Zaïre, etc.). Cet affaiblissement des armées nationales et des États concernés est compensé par une militarisation effectuée par des troupes étrangères. Au Mali et en RCA, elle est assurée par les troupes françaises et onusiennes (à dominante africaine) et s’inscrit dans ce que les technocrates dénomment par « guerre asymétrique ». Au Tchad et au Sénégal la présence militaire française se manifeste par des bases pérennes qui font l’objet d’accord de défense. Les COS français (Commandement des opérations spéciales) sont présents au Niger, en Mauritanie, au Burkina Faso, c’est-à-dire sur l’ensemble de l’espace saharo sahélien. Enfin, la présence de drones américains au Niger et au Burkina souligne le poids de la technologique militaire occidentale (états-uniennes et françaises). On assiste ainsi à une militarisation généralisée et diversifiée de l’ensemble de cette zone sahélienne elle-même confrontée aux fleurissants trafics d’armes de plus en plus sophistiquées.

A la dépendance politique et économique s’ajoute en quelque sorte une « tutelle » militaire annonciatrice probable de la mise en œuvre d’un nouvel ordre mondial.

C’est dans ces circonstances qu’à la mondialisation capitaliste correspond une montée en puissance des décisions prises par les organisations internationales et plus particulièrement par l’ONU dont les décisions sont exutoires. Dans les cas du Mali (opération Serval, puis Hydre), de la République centrafricaine (opération « Sangiris », la France a assuré un rôle « d’avant garde » dans les interventions militaires pour se prévaloir par la suite d’une légitimité internationale (les décisions du conseil de sécurité) et d’une légalité nationale car répondant aux demandes des chefs d’État confronté à des situations dramatiques réelles sur le plan humanitaire et de déliquescence des États. Le recours aux dimensions humanitaires opacifie en même temps les autres objectifs inavoués de ces interventions (ressources extractives prometteuses, or, diamant) et empêchent de vrais débats (voire de confrontations) conditionnés par des logiques manichéennes qui confisquent, en définitive, la parole.

Toutefois, ces interventions militaires, qui reçoivent toutes l’aval officiel de l’ONU, se font sans l’accord au préalable de l’Union africaine. La France a recours exclusivement à l’ONU ce qui agace sensiblement l’Union et plus particulièrement l’Afrique du Sud. C’est ainsi que Jacob Zuma dénonce les critiques formulées à l’encontre de l’Union que son pays préside considérée comme inefficace pour gérer et intervenir dans les crises au sein du continent. Il prône la prise en main de ces crises et conflits par les Africains sans intervention de puissances étrangères. C’est au nom de ces déclarations qu’il condamna les interventions militaires française en Côte d’Ivoire et en Libye. L’absence du Président sud-africain au sommet de l’Élysée pour la paix, la sécurité et le développement, à Paris les 6 et 7 décembre 2013 fut légitimée diplomatiquement par la nécessité de participer à la réunion de son parti (l’ANC, African National Congress) qui devait désigner son candidat à la prochaine présidentielle. Par ailleurs, Jacob Zuma n’aurait pas apprécié que ce sommet, au XXIe siècle se tienne à Paris, conférant à ce choix une charge idéologique et politique.

Souhaitant affirmer ses capacités d’intervention militaires indépendamment de l’ONU, il organisa début novembre, un sommet composé de chefs d’État tchadien,ougandais et tanzanien, visant à créer une force militaire africaine d’intervention rapide afin de répondre à des situations d’urgence.

Enfin, il semblerait que le BPC Dixmende aurait quitté Toulon avec à son bord 300 hommes, 6 hélicoptères avec pour mission d’intervenir en RCA, sans l’accord préalable de l’Union africaine.

Quoi qu’il en soit, l’état actuel des zones déstabilisées sahéliennes en relations avec les forces occidentales dominantes ne visent pas nécessairement au renversement des régimes en place (à l’exception notoire de la Libye de Kadhafi), mais plutôt de privilégier les solutions politiques, c’est-à-dire les négociations cherchant ainsi à rétablir des équilibres qui, trop souvent, ont été rompus par ces mêmes forces impériales voire impérialistes mais qui sont affaiblies si on les compare aux décennies précédentes.

Ces turbulences politico-militaires qui déstabilisent les États nations, les pouvoirs en place, s’appuyant sur les groupes armés djihadistes et sur des rébellions se déclarant laïques mais partitionnistes, n’ont pas pour objectifs la remise en cause des frontières héritées des périodes d’indépendance qui seraient génératrices de chaos incontrôlables par les puissances occidentales.

Il s’agit donc de maintenir les frontières qui délimitent les territoires nationaux en maintenant l’existence de l’État qui, pour l’heure, dans un avenir indéterminé ; devra délaisser ses aspects « nationaux » et « militaires » pour enclencher des processus de formation d’États fédéraux. Il s’agirait donc de procéder à une  réorganisation du politique à l’intérieur des territoires nationaux.

Pour ce faire, la phase préparatoire pourrait être, en douceur, celle d’une décentralisation poussée qui, dans un second temps irait vers la construction de régions autonomes qui devraient conforter les fondements politiques et économiques de futurs « États fédéraux », préfigurant une organisation fédérale du monde capitaliste.

Ainsi disparaîtrait l’existence d’États nations qui sont considérés par les conceptions capitalistes comme des obstacles à ses ramifications dans des contextes de graves crises systémiques.

Ce nouveau type de réorganisation politique et économique éventuelle (qui est à l’ordre du jour), pose d’une manière nouvelle les conditions d’organisation de l’opposition dans ses modalités de mobilisation des masses.
Bamako, 19 décembre 2013

André BOURGEOT, « Le Sahel de tous les périls ? »
(Présentation)

*

Les révélations d’Edward Snowden, courageux lanceur d’alertes et ex-consultant d’une filiale de l’agence de renseignement américaine liée à la défense et chargée des écoutes – la NSA –, ont confirmé, preuves à l’appui, ce que tous les dirigeants savaient depuis toujours. Les états-Unis se sont lancés dans un vaste programme d’interception des communications téléphoniques et informatiques à l’échelle du monde sans aucun discernement entre pays amis ou ennemis. Ils ambitionnent de savoir tout ce qui se passe sur la planète et sont en passe d’y parvenir en s’appuyant sur les technologies modernes qui entourent nos existences et dont on ne saurait se résoudre à se passer. Bref, si l’on veut utiliser cartes de crédit, téléphones, portables, ordinateurs, internet et autres outils qui facilitent la vie quotidienne, il faudrait en accepter la rançon. Et l’ampleur des révélations a contribué à inoculer l’idée d’une fatalité technologique.

Car aucun individu n’est à l’abri de ce programme. Ainsi coups de téléphone, échanges de mails, SMS, mouvements bancaires, achats en ligne, sites consultés, livres empruntés en bibliothèque, déplacements, frais d’itinérance des portables, appels en absence, carnets d’adresses numérisés, seront, grâce à la coopération des firmes géantes de l’internet (Microsoft, Apple Yahoo, Google, Facebook, Skype…) et souvent la complicité des pays qui se sont résolus à participer au système, interceptés et stockés dans un immense site de l’Utah correspondant à trois fois la surface du Pentagone. Là, ces traces captées – des métadonnées – pourront à tout moment être exploitées et analysées à notre insu, sans même l’intervention d’une quelconque autorité judiciaire.

Ces révélations sur le système de surveillance américain font suite à l’affaire Wikileaks qui avait étalé au plein jour une masse de documents diplomatiques du Département d’état. Diffusés par Julian Assange et un groupe de militants « anti-secrets » qui se définissent comme des agents de renseignement de la population à vocation de diffuser les secrets que les pouvoirs veulent cacher, ces documents analysés et relayés par la presse mondiale avaient embarrassé la diplomatie américaine au point de pousser Hilary Clinton à faire une tournée d’excuses et de minimisation des révélations qui portaient principalement sur l’Afghanistan et l’Irak. On pourrait dire : un partout ! Ils savent tout sur nous, mais on va tout savoir sur eux. Raisonnement rapide, car l’asymétrie est flagrante. Julian Assange et Edward Snowden sont reclus, recherchés et déférables devant la justice alors que le patron de la NSA et ses semblables jouissent de toutes leurs libertés. Ces derniers ont méticuleusement modifié les lois existantes dans la foulée du 11 septembre 2001 et ont fait adopter un arsenal juridique qui rend légal ce genre de surveillance généralisée, alors que les « lanceurs d’alertes » sont encore malheureusement loin d’être acceptés par les pouvoirs en place et dotés d’un statut protecteur. Non, le curseur n’est pas du bon côté et de toute façon, on n’annihilera pas l’atteinte aux libertés individuelles en surveillant les pouvoirs. L’atteinte à la vie privée n’est pas à troquer contre plus de démocratie, car elle est injustifiable et non négociable.

Seuls les milieux informés – y compris les gouvernements – savaient. L’opinion publique, même si elle se doutait un peu, a été littéralement sidérée par l’ampleur du phénomène révélé. Les services secrets ont partout été créés pour faire des choses illégales ou immorales que les gouvernements ne peuvent assumer et dont ils ne veulent pas avoir à rendre compte. Et ils ne peuvent être poursuivis pour ces activités, car protégés par le secret d’état ou le secret défense. Le choc tient au fait que l’on croyait que seul l’ennemi était visé et ce, pour les besoins de la sécurité nationale. On découvre à travers ces révélations que la surveillance s’est massifiée, que l’on est entré dans l’ère du Big Brother et que l’on peut savoir tout sur chacun. Bref, que cette arme redoutable du renseignement est devenue tous azimuts, n’exonère personne et peut se retourner contre nous.

Un débat commence maintenant – et il sera en large partie public – sur un code de conduite qui devra définir où fixer le curseur afin de préserver les libertés publiques. Le courageux Edward Snowden a de ce fait déjà atteint une large partie de son but. Son action doit également contribuer à nourrir la réflexion sur les lanceurs d’alertes et sur les protections dont ils doivent pouvoir bénéficier.

Mais ce premier scandale, celui de l’atteinte massive à la vie privée de centaines de millions d’individus au bénéfice principal des états-Unis, s’est doublé d’un autre. Il est très vite apparu que cette vaste toile d’intrusion massive n’a été rendue efficace qu’au travers de la coopération docile des gouvernements des pays qui aujourd’hui s’offusquent – feignent de s’offusquer ? – pour faire bonne figure. Et révéler que le téléphone portable de Mme Merkel et de quelques autres dirigeants de la planète étaient sous écoute permet de faire passer un double message. Aux uns, trop c’est trop, faut pas abuser. Aux autres, voyez, même moi !

Car toutes ces révélations dévoilent l’ampleur du processus coopératif qui a accompagné la mise en œuvre de ce vaste réseau de surveillance. Certes, il profitait essentiellement aux états-Unis, mais grâce à la complicité des dirigeants des pays qui se présentent aujourd’hui comme des victimes. La tiédeur de leurs protestations tient au fait qu’ils pourraient se voir rappeler certaines connivences et donc doivent éviter de jeter de l’huile sur le feu. De surcroît, tous ces gouvernements sont embarrassés, car Snowden n’a pour l’instant révélé qu’une infime partie des documents en sa possession et que l’inventaire du potentiel dévastateur restant est loin d’être encore totalement évalué. Les réactions sont donc prudentes car elles pourraient très vite être contredites ou ridiculisées.

Lorsque les services américains ont soupçonné à tort Edward Snowden de se trouver dans l’avion présidentiel du chef d’état bolivien, Moralès, et de tenter de se replier en Amérique latine, à la première injonction, il s’est trouvé quatre chefs d’états (France, Italie, Espagne, Portugal) pour interdire le survol de leur territoire et donc le ravitaillement de l’avion en carburant, le bloquant en Autriche où une fouille méticuleuse a été organisée. Cela en dit long sur le degré d’inféodation de ces régimes qui en toute bonne logique auraient plutôt dû remercier Edward Snowden de les avoir informés sur leurs infortunes.

Les faits sont cruels. Un pays, entouré de quelques autres bénéficiaires – de fait, une communauté anglo-saxonne – a construit l’ambition de se donner les moyens d’une surveillance globale de la planète en temps réel et en stockant les informations ainsi recueillies pour un usage ultérieur s’est assuré la possibilité de croiser et rapprocher ces données, profilant tout individu dans le temps et dans l’espace. Se réclamant de la stratégie de la « guerre au terrorisme », modifiant les lois existantes en faveur de toujours plus d’intrusion et de secret, enrôlant des pays alliés dans ce projet, les états-Unis ont réussi à construire cet immense réseau de surveillance qui s’est retourné contre ceux qui avaient accepté de s’y joindre. Pris la main dans le sac, les différents gouvernements font face aux opinions publiques.

La posture américaine est la plus facile à gérer. Rassurer les citoyens américains qu’ils sont hors contrôle et que toutes ces mesures, qui ne concernent que les étrangers, visent à les protéger. Le message passe mal et le Président Obama a dû faire quelques concessions de forme, non sur le principe de la collecte des données mais sur les procédures de leurs consultations. Mais sur le fond, il persiste dans le projet américain. Ainsi dans une interview à la télévision allemande ZDF (le 18 janvier 2014), il n’hésite pas à enfoncer le clou :« Nos agences de renseignement, comme les agences allemandes et toutes les autres, vont continuer à s’intéresser aux intentions des gouvernements de par le monde, cela ne va pas changer. » […] « Et ce n’est pas la peine d’avoir un service de renseignement, s’il se limite à [collecter] ce qu’on peut lire dans le New York Times ou dans Der Spiegel. La vérité c’est que par définition le travail du renseignement est de découvrir : Que pensent les gens ? Que font-ils ? ». Ils doivent aussi rassurer les présidents amis qu’ils ne regarderont plus par le trou de serrure de leur chambre à coucher et qu’ils ne surveilleront plus leurs portables. Parce qu’entre gens bien élevés… Mais ce genre de promesses n’engage que ceux à qui elles sont adressées.

La posture des gouvernements des pays européens est plus délicate. Ils doivent d’abord protester. Mais pas trop, car on leur rappellerait bien vite leur adhésion au projet. Pour les mêmes raisons, ils ne peuvent pas prétendre avoir été bernés car tous leurs abandons ont été consentis. Dos au mur, il leur faut faire oublier qu’ils ont accepté que des millions de données personnelles concernant leurs citoyens aient été livrées aux états-Unis, en échange d’une réciprocité dérisoire. Pour moins que cela n’importe quel citoyen serait traîné, menottes aux poignets, dans un cachot de la République et inculpé d’atteinte à la sûreté de l’état. Tout cela a été décidé en haut lieu et a dû être confirmé à plusieurs reprises. Une enquête doit être ouverte sur la façon dont des décisions aussi engageantes pour un pays peuvent être prises à l’insu de tous.

Mais il y a fort à parier que rien de tel ne sera entrepris.

Michel ROGALSKI, « Les "grandes oreilles" américaines. D'un scandale, l'autre »
(Editorial)



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