Éric DAVID
Sur le fond comme sur la forme, le Tribunal militaire international de Nuremberg, chargé de « juger et punir, de façon appropriée et sans délai, les criminels de guerre des pays européens de l'Axe », a façonné la justice internationale.
Dans cet ouvrage de référence sans égal, Éric David tire les leçons de ce procès hors norme, l'un des plus importants du XXe siècle. Il expose en détails ses origines, le Statut du Tribunal militaire international, la mise en œuvre du procès, les jugements rendus, ainsi que l'héritage laissé par cet événement exceptionnel, à l'aune de l'histoire des relations internationales.
Des documents iconographiques nombreux et variés émaillent le livre et présentent notamment les accusés les plus connus : Hermann Göring, Joachim von Ribbentrop, Rudolf Hess, Ernst Kaltenbrunner, Alfred Rosenberg, Hans Frank, Martin Bormann, Wilhelm Frick, Robert Ley, Fritz Sauckel et Albert Speer.
Des documents iconographiques nombreux et variés émaillent le livre et présentent notamment les accusés les plus connus : Hermann Göring, Joachim von Ribbentrop, Rudolf Hess, Ernst Kaltenbrunner, Alfred Rosenberg, Hans Frank, Martin Bormann, Wilhelm Frick, Robert Ley, Fritz Sauckel et Albert Speer.
Avant-propos
Introduction
I. LES ORIGINES DU PROCÈS DE NUREMBERG
I. La Seconde Guerre mondiale et la décision de créer le TMI de Nuremberg
1. La Déclaration de Saint-James du 13 janvier 1942II. Les précédents historiques
2. La Conférence de Moscou (19-30 octobre 1943)
3. L’Accord de Postdam (2 août 1945)
4. La Conférence de Londres (26 juin-8 août 1945)
II. L’ADOPTION DU STATUT DU TRIBUNAL DE NUREMBERG
I. La connaissance, par les Alliés, du génocide des Juifs bien avant la fin de la guerre
II. Le souci, parfois relatif, des Alliés d’agir contre les nazis, après la guerre, dans le respect du droit
III. La nature et le fondement des incriminations prévues par le Statut du TMI
IV. Le contournement de l’obstacle de la non-rétroactivité des lois pénales
II. Le souci, parfois relatif, des Alliés d’agir contre les nazis, après la guerre, dans le respect du droit
1. Pas d’exécution sommaire
2. Une juridiction militaire pour éviter les tracasseries procédurières et les subtilités juridiques
3. Une juridiction qui ne doit pas faire croire à l’existence d’un préjugement
4. Un Statut qui n’incrimine pas des faits commis par les Alliés eux-mêmes
III. La nature et le fondement des incriminations prévues par le Statut du TMI
IV. Le contournement de l’obstacle de la non-rétroactivité des lois pénales
1. Le crime contre la paixV. L’introduction du concept d’entreprise criminelle commune (ECC)
2. Les crimes de guerre
3. Les crimes contre l’humanité
III. LES ACCUSÉS
I. Le choix des accusés
1. Les personnes physiques mises en accusationII. Les faits imputés aux accusés
2. Les groupes mis en accusation
1. Le chef d’accusation n° 1 : le plan concerté ou complot
2. Le chef d’accusation n° 2 : les crimes contre la paix
3. Le chef d’accusation n° 3 : les crimes de guerre
4. Le chef d’accusation n° 4 : les crimes contre l’humanité
III. Les fondements de la responsabilité pénale des accusés
IV. La personnalité des accusés
1. Portraits des accusésV. Le cas des organismes nazis mis en accusation
2. Les charges retenues contre les accusés
IV. L’ORGANISATION CONCRÈTE DU PROCÈS
II. La composition du siège et du ministère public
III. La procédure
IV. La tenue des audiences
1. Les audiences préliminaires
2. Le procès proprement dit
V. LE DROIT APPLIQUÉ À NUREMBERG : RÈGLES DE FOND ET RÈGLES DE PROCÉDURE
VI. LE DÉBAT SUR LES QUESTIONS DE DROIT
VI. LE DÉBAT SUR LES QUESTIONS DE DROIT
I. Le plan concerté ou complot
V. L’imputation aux accusés de faits imputable à l’État allemand
I. Les moyens de défense des accusés
1. Les réponses de la défenseII. Les crimes contre la paix
2. La réplique de l’accusation
3. La décision du Tribunal
1. Les réponses de la défenseIII. Les crimes de guerre
2. La réplique de l’accusation
3. La décision du Tribunal
1. Les réponses de la défenseIV. Les crimes contre l’humanité
2. La réplique de l’accusation
3. La décision du Tribunal
V. L’imputation aux accusés de faits imputable à l’État allemand
VII. LES RESPONSABILITÉS INDIVIDUELLES
1. Les accusés poursuivis pour trois crimesII. La réplique des ministères publics
2. Les accusés poursuivis pour deux crimes : crimes de guerre et crimes contre l’humanité
3. Les accusés poursuivis pour deux crimes : crimes contre la paix et crimes de guerre
4. Les accusés poursuivis pour un type de crime : les crimes contre la paix
5. Les accusés poursuivis pour un type de crime : les crimes contre l’humanité
1. La réplique du ministère public américain : Justice Robert Jackson
2. La réplique du ministère public britannique : Sir Hartley Shawcross
3. La réplique du ministère public français : Auguste Champetier de Ribes et Charles Dubost
4. La réplique du ministère public soviétique : le général R.A. Rudenko
VIII. LES RESPONSABILITÉS INSTITUTIONNELLES
I. Des organismes interdépendants et constitutifs de l’État nazi
II. Le principe de l’incrimination d’organismes
1. L’argumentation de la défenseIII. Des entités spécifiques propres
2. La réplique du ministère public
3. La décision du Tribunal
1. Le Cabinet du Reich
2. Le Corps des chefs politiques du Parti nazi
3. Les SS (les Schutzstaffeln)
4. Le SD (Le Sicherheitsdienst)
5. La Gestapo (la Geheime Staatspolizei)
6. Les SA (les Sturmabteilungen)
7. L’État-major général et le Haut Commandement des Forces armées allemandes
IX. LES DÉCLARATIONS FINALES DES ACCUSÉS
1. GöringII. Synthèse
2. Hess
3. Von Ribbentrop
4. Keitel
5. Kaltenbrunner
6. Rosenberg
7. Frank
8. Frick
9. Streicher
10. Funk
11. Schacht
12. Dönitz
13. Raeder
14. Von Schirach
15. Sauckel
16. Jodl
17. Von Papen
18. Seyss-Inquart
19. Speer
20. Von Neurath
21. Fritzsche
1. Arguments extrinsèques communs
2. Arguments intrinsèques communs
X. LES JUGEMENTS INDIVIDUELS
1. GöringII. Les accusés poursuivis pour deux crimes : crimes contre la paix et crimes de guerre
2. Hess
3. Von Ribbentrop
4. Keitel
5. Rosenberg
6. Frick
7. Funk
8. Sauckel
9. Jodl
10. Seyss-Inquart
11. Speer
12. Von Neurath
1. DönitzIII. Les accusés poursuivis pour deux crimes : crimes de guerre et crimes contre l’humanité
2. Raeder
1. KaltenbrunnerIV. Les accusés poursuivis uniquement pour crimes contre la paix
2. Frank
3. Fritzsche
4. Bormann
1. Von PapenV. Les accusés poursuivis uniquement pour crimes contre l’humanité
2. Schacht
1. Von SchirachXI. RÉFLEXIONS CONCLUSIVES
2. Streicher
I. Le procès
1. La dimension moraleII. Le jugement
2. La dimension scientifique
1. Le jugement sur les institutions du ReichIII. Droit de la force ?
2. Le jugement des personnes physiques
1. Deux poids, deux mesuresIV. Force du droit
2. Montée du nazisme et responsabilité des Alliés
1. Une interprétation progressiste du droit internationalBibliographie des ouvrages et articles cités
2. Une détermination plus précise de certaines règles internationales
3. Un précédent procédural
4. L’affirmation du droit comme refuge de l’indignation publique
5. Le conditionnement aux droits humains comme réponse aux atrocités humaines
Remerciements
Éric DAVID, Nuremberg. Droit de la force et force du droit, Bruxelles, Racine, 2022 (712 pp.)
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