En réaction au lancement, le 5 juillet 2006, de tirs d’essai de sept missiles balistiques par la République populaire démocratique de Corée (Corée du Nord), dont un de longue portée potentiellement capable d’atteindre le sol américain, en Alaska ou à Hawaï, le Conseil de sécurité a adopté le 15 juillet 2006, à l’unanimité, la résolution 1695 (2006) qui condamne ces tirs de missiles balistiques et impose des sanctions sur le programme de missiles nord-coréen.
Levant le principal obstacle au ralliement de la Chine et de la Russie au projet de résolution présenté par le Japon, le texte ne mentionne pas explicitement le chapitre VII de la Charte des Nations Unies, même si le représentant japonais a tenu à souligner que cette absence n’altérait en rien le caractère contraignant dudit texte. La résolution 1695 (2006) exige, en particulier, que la Corée du Nord renonce à toutes ses armes et programmes nucléaires et redevienne partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et aux garanties de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Devant la crainte que la Corée du Nord ne procède au test d’une arme atomique, le Conseil de sécurité a réitéré sa position en exhortant la Corée du Nord, dans une déclaration présidentielle prononcée lors de la séance du 6 octobre 2006, à renoncer à procéder à un essai nucléaire qui serait considéré comme un danger pour la paix, la stabilité et la sécurité en Asie du Sud-Est et au-delà.
- A lire dans Le Monde diplomatique d'octobre 2006 : « Tensions en Corée », par Ignacio Ramonet.
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