Cette décision marque un sérieux revers pour le président soudanais, déjà écarté de la présidence de l’UA en 2006. Lors du précédent sommet à Khartoum, les Etats membres avaient adopté une déclaration désignant Omar Al-Bachir comme prochain président de l’UA, pourvu que la situation humanitaire s’améliore au Darfour. La perspective d’une présidence soudanaise avait provoqué l’indignation de nombreuses organisations humanitaires qui accusent le président soudanais d’envenimer la situation.
Selon le principe de rotation régionale (non respectée cette année), la présidence de l’UA devrait revenir, en 2008, à l’Afrique de l’Est. Les chefs d’Etat et de gouvernement de la région sont vivement encouragés à choisir leur candidat en interne, afin d’éviter que ce sujet ne monopolise les débats comme cela fut le cas lors des deux derniers Sommets.