Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance plaide surtout pour le développement des services essentiels intégrés grâce au renforcement des systèmes de santé et des partenariats communautaires. « L'intégration, au niveau de la communauté, des services essentiels pour les mères, les nouveau-nés et les jeunes enfants, ainsi que l'amélioration durable des systèmes de santé nationaux peuvent sauver la vie de beaucoup des 26.000 enfants de moins de cinq ans qui meurent chaque jour », a déclaré Ann M. Veneman, la directrice exécutive de l'Unicef, dans un communiqué publié à l'occasion de la parution du rapport dont le thème cette année est « La survie de l'enfant ».
Car si le taux de décès de ces jeunes enfants a diminué de façon significative, il reste encore beaucoup à faire, estime l'Unicef, qui met l'accent sur la nécessité de renforcer les systèmes de santé nationaux, notamment pour améliorer l'accès aux traitements et aux moyens de prévention.
Il faut aussi engager les communautés locales pour atteindre les populations marginalisées. Le rapport, dont les données proviennent des enquêtes dans les foyers et de matériaux fournis par des partenaires clés comme la Banque mondiale et l'Organisation mondiale de la santé décrit un certain nombre d'initiatives à succès, comme l'Initiative Rougeole, qui a permis de réduire de 68% cette maladie à l'échelle mondiale. La survie de l'enfant détaille aussi le cadre stratégique développé par les trois agences pour aider les pays africains à réduire la mortalité maternelle et infantile. Les besoins sont particulièrement importants en Afrique sub-saharienne où, en moyenne, un enfant sur six meurt avant son cinquième anniversaire.