La Suisse ne veut pas d'une interdiction totale et immédiate. Elle plaide pour un retrait partiel, limité aux armes dangereuses pour les civils, et pour un délai de transition. Une nouvelle fois, l’ambiguïté semble primée sur la raison. En effet, pour Paul Vermeulen, Directeur de la section suisse de Handicap International, « on ne peut pas partir du principe que ces sous-munitions constituent un problème tout en refusant de s'en démunir ».
La diplomatie Vaticane s’est également fortement impliquée dans les négociations, tentant de faire valoir son autorité morale. Le Pape Benoit XVI a lancé un appel, le 18 mai, en faveur de l’adoption d’une convention internationale contre ces armes qui mettent en danger les populations civiles.
Les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Inde, le Pakistan et Israël seront les grands absents de cette réunion. Le document final de Dublin sera soumis à la signature de tous les États, même ceux n'ayant pas participé au processus d'élaboration, les 2 et 3 décembre prochains à Oslo.