La conjonction de multiples crises en 2008 (crise financière contaminant l’économie réelle, crise de l’énergie sur fond de crise écologique annoncée, crise alimentaire) suggère l’existence de graves dysfonctionnements au sein de la gouvernance mondiale. Ceux-ci résultent de l'obsolescence d’un certain nombre de principes et d’institutions sur lesquels reposent les équilibres mondiaux depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Aussi le besoin d’une nouvelle gouvernance mondiale s’est-il intensifié. Parmi les réponses avancées, l’instauration de nouvelles régulations, assurées par des instances rénovées ou à créer, est celle qui semble recueillir le plus de suffrages. Un tel choix nécessite de s’interroger sur le rôle des États, de la hiérarchie des institutions, des pays les moins avancés (PMA) et de la société civile dans cette nouvelle gouvernance mondiale d’après-crise.
- Retrouvez l'intégralité du dossier sur le site du Centre d’analyse stratégique.
Ce dossier a été rédigé à partir des analyses présentées par Michel Aglietta (professeur d’économie à l’université Paris-X et conseiller au CEPII), Philippe Moreau Defarges (chercheur à l’IFRI), Jean-François Bayart (directeur de recherche CNRS au CERI) et Philippe Hugon (professeur émérite d’économie à l’université Paris-X) lors du Rendez-vous de la mondialisation du 9 avril 2009, animé par Christian Chavagneux (rédacteur en chef adjoint d’Alternatives économiques).
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