Dans cette déclaration lue par la Présidence du Conseil de sécurité, qui est occupée en août par l'Inde, le Conseil de sécurité exprime « sa grave préoccupation concernant la détérioration de la situation en Syrie et regrette profondément la mort de centaines de personnes ».
Le Liban, qui est actuellement membre non-permanent du Conseil de sécurité, s'est dissocié de cette déclaration.
Les membres du Conseil de sécurité « appellent les autorités syriennes à respecter pleinement les droits de l'Homme et à respecter leurs obligations conformément au droit international applicable ». « Ceux qui sont responsables des violences devraient être rendre des comptes », ajoute la déclaration.
Le Conseil de sécurité note les annonces de réformes par les autorités syriennes et « regrette l'absence de progrès dans leur mise en œuvre ». Il appelle le gouvernement syrien à mettre en œuvre ses engagements.
En ce qui concerne la situation humanitaire, les membres du Conseil de sécurité appellent les autorités syriennes à cesser l'usage de la force contre les villes affectées et à autoriser un accès rapide et sans entraves aux agences humanitaires internationales et à leurs employés. Ils appellent aussi les autorités à coopérer pleinement avec le Bureau de la Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a salué la déclaration du Conseil de sécurité, estimant qu’elle envoyait « un message clair de la communauté internationale » aux autorités syriennes. Il a une nouvelle fois appelé le Président syrien Bachar Al-Assad à cesser toutes les actions violentes et à répondre aux aspirations de la population.
Source : ONU