Au regard du caractère essentiel consensuellement reconnu à la composante humaine dans toute stratégie de développement, cette rencontre doit faire le bilan des résultats déjà obtenus depuis l'adoption des Objectifs du Millénaire en 2000 en ayant en point de mire l'échéance de 2015, comme depuis l’adoption des objectifs de la coopération Sud-Sud, tels que définis lors des deux Sommets du Sud de la Havane en 2000 et de Doha en 2005. Mais surtout, elle doit favoriser les échanges d'expériences et d'expertises. L’objectif est effectivement d'instaurer des partenariats concrets entre les pays africains par le biais d'une série de projets et de programmes Sud-Sud aussi bien bilatéraux que triangulaires ou multilatéraux. Trois axes principaux seront privilégiés : le renforcement des capacités de développement local intégré dans le cadre des Objectifs du Millénaire liés à la réduction de la pauvreté, l'égalité des genres et la question de la bonne gouvernance.
Alors que très souvent, par le passé, le développement de l’Afrique s'est discuté ailleurs qu’en Afrique, cette première conférence africaine sur le développement humain doit déboucher sur la mise en place d’un mécanisme de suivi permanent pour la coopération entre les pays africains dans le domaine du développement humain, mécanisme de suivi qui - nous devons l’espérer - saura insuffler une nouvelle dynamique participative sur le continent noir.