30 octobre 2018

REVUE : "Regards sur le mouvement syndical international ", Recherches internationales (n°112, janvier-mars 2018)

Michel ROGALSKI

La conversion des « élites dirigeantes » à l’ordo-libéralisme semble n’épargner aucun continent. Dans un grand nombre de pays, les gouvernements déroulent des feuilles de route austéritaires qui présentent les régulations sociales comme des archaïsmes pénalisant l’activité économique, la rémunération du travail comme un coût excessif, les dettes publiques comme un legs intolérable pour les générations à venir, le syndicalisme comme un héritage lourd, nocif et rétif à des évolutions présentées comme indispensables autant qu’incontestables.

Au nom d’une prétendue modernité, ces discours tentent de faire basculer les sociétés humaines vers une configuration où le chacun pour soi écrase les solidarités.

Dans un tel contexte, le syndicalisme est un rempart pour les travailleurs et leurs familles, et un mur à abattre pour les animateurs de ces politiques antisociales et rétrogrades.

Parce qu’il est sous le feu de ces attaques, mais aussi et surtout parce qu’il continue de défendre les contours d’un autre monde possible, Recherches internationales consacre le dossier de cette livraison au syndicalisme international. S’il est particulièrement difficile de faire le tour d’un aussi vaste sujet en quatre articles, les contributions de cette livraison permettront d’avoir un aperçu de certains enjeux qui se posent au syndicalisme dans le monde : deux regards se portent sur le continent sud-américain et les relations que le syndicalisme entretient avec le mouvement social et les forces politiques, à l’heure où plusieurs expériences de gauche se referment dans cette région du monde. L’entretien croisé revient sur les évolutions du syndicalisme international au tournant des années 1990 à la lumière des choix opérées alors par la CGT de France. Enfin, un dernier article permet de détailler les enjeux auxquels se trouve confrontée l’Organisation internationale du travail à l’aube de son centenaire, alors qu’elle demeure le seul lieu multilatéral où se déploie une partie non négligeable de l’activité syndicale internationale. Ceci résonne avec d’autant plus de force au moment où l’OIT se trouve violemment attaquée par l’internationale du capital.

Aperçu de la syndicalisation dans le monde

Selon les chiffres avancés par la Confédération syndicale internationale (CSI), près d’un demi-milliard d’hommes et de femmes dans le monde seraient « organisés », ce qui établirait le taux de « syndicalisation » global autour de 15 % des travailleuses et des travailleurs. Bien sûr, cette statistique recouvre des réalités très différentes d’un pays à l’autre et on distingue de grandes disparités dans les formes, les pratiques et les finalités des organisations et structures qui fédèrent ces hommes et ces femmes. Un trait commun est néanmoins partagé par toutes : la défense des travailleurs, des travailleuses, de leurs familles, des conditions d’exercice de leur travail et de sa rémunération. Ainsi défini sous un même générique, le fait syndical se retrouve au premier rang des engagements civils dans le monde et concurrence les grandes religions monothéistes. Parmi ce demi-milliard de «syndiqués», un peu plus de 200 millions appartiennent à des centrales nationales affiliées à la CSI. Quelques dizaines de millions sont adhérents d’organisations affiliées à la Fédération syndicale mondiale (FSM). Mais ils sont encore plus nombreux à se situer au sein d’organisations sans aucune affiliation internationale. Le champ de syndicalisation qui s’ouvre aux internationales syndicales est donc gigantesque, puisque la première et principale internationale syndicale ne regroupe que moins de 7 % des travailleurs du monde. 85% d’entre eux ne sont pas organisés, un grand nombre d’entre eux parce que le syndicalisme est entravé ou parce qu’il n’est pas présent dans leur pays.

Plus inquiétant sans doute, ce faible taux de syndicalisation se double d’une absence quasi généralisée de dynamique de progrès. Partout, le fait syndical est attaqué et fragilisé et le taux de syndicalisation est, à de rares exceptions, en situation de repli, sous les coups de bélier de l’ultralibéralisme et de la répression qui, trop souvent, l’accompagne.

Même les pays qui, pendant longtemps, apparaissaient comme des eldorados syndicaux connaissent ces tendances au reflux. Ainsi, les pays nordiques subissent-ils une érosion constante depuis une dizaine d’année. Si le taux de syndicalisation continue d’être élevé, tutoyant les 70 % dans le monde scandinave, cette performance repose largement sur les prérogatives institutionnelles confiées aux confédérations nationales dans les domaines de l’indemnisation du chômage et/ou de l’assurance maladie. Cette particularité explique aussi les taux, autour de 50 %, que connaissent des pays comme la Belgique, Malte ou la Norvège (qui a récemment décroché des autres pays scandinaves).

On retrouve un certain nombre de pays autour de 20%: l’Italie, l’Uruguay, l’Irlande, l’Afrique du Sud, l’Argentine, la Russie, l’Autriche, le Canada, le Royaume-Uni, Israël... avec des histoires et des pratiques syndicales très diversifiées.

Mais c’est autour de 10 % que l’on retrouve le plus grand nombre de pays: le Japon, l’Allemagne, le Chili, la Bulgarie, la Pologne, le Mexique, le Brésil, les États-Unis, un grand nombre de pays africains et asiatiques se situant même en dessous de 10 %. Pendant longtemps, la France apparaissait comme la lanterne rouge du peloton. Avec un taux récemment réévalué par la DARES à 11 %, elle est aujourd’hui légèrement en dessous de la moyenne mondiale, en grande partie parce qu’être syndiqué dans notre pays n’est pas sans risque pour le travailleur. La peur des représailles dans le secteur privé est le premier facteur mis en avant par les salariés lorsqu’on les interroge sur leur faible syndicalisation.

Le taux de syndicalisation comme seul indicateur ne suffit cependant pas à apprécier l’influence de la parole syndicale dans la vie sociale et politique d’un pays ou ses capacités de mobilisation. À cet égard, les immenses rassemblements et manifestations organisés en France sous différents gouvernements en ont surpris plus d’un à l’étranger, qu’il soit syndicaliste ou responsable politique.

De la division géopolitique...

Sur le plan international, le mouvement syndical a été divisé pendant des décennies. À partir de la fin des années 1940, sur fond de guerre froide et malgré les prémices de la mondialisation, le mouvement syndical international souffrait d’un morcellement entre trois organisations internationales censées incarner l’unité des travailleurs du monde. Balancés par la concurrence entre la FSM (Fédération syndicale mondiale) et la CISL (Confédération internationale des syndicats libres), les syndicats étaient poussés, du fait de cette césure en deux camps, à s’organiser selon une logique à dominante géopolitique. La FSM était censée regrouper les partisans du bloc soviétique, la CISL, ceux du modèle occidental. Une troisième internationale, la Confédération mondiale du travail, née en 1919 (et appelée jusqu’en 1968 Confédération internationale des syndicats chrétiens) regroupait celles des organisations se revendiquant d’obédience chrétienne.

Les activités des organisations membres de ces internationales n’étaient cependant pas systématiquement indexées au clivage géopolitique entre les deux blocs. Rapidement, dès les années 1960, le pragmatisme des syndicalistes confrontés aux logiques des firmes multinationales a su dépasser ces clivages pour assurer la défense des revendications des travailleurs concernés. Il demeure que, pendant trop longtemps, ces barrières organiques ont freiné les coopérations syndicales, le mouvement syndical prenant du retard sur la globalisation de ses réponses.

Dans la décennie suivante, il est devenu clair que, face à la mondialisation économique, il fallait une mondialisation des droits, et pour la gagner, un mouvement syndical international unifié. La création de la Confédération européenne des syndicats (CES) en 1973 participe aussi de cette prise de conscience.

... à l’unification du mouvement syndical

Mais c’est surtout avec la création de la CSI à Vienne en novembre 2006 que le syndicalisme tente de se doter d’une internationale ayant vocation à réunir en son sein le plus grand nombre de centrales nationales. Le congrès de fondation réunissait un peu moins de 300 confédérations nationales, regroupant 168 millions de membres issus de 153 pays. Près de 12 ans après, la CSI revendique presque 208 millions de membres. Mais ce chiffre ne suffit pas à dresser le bilan d’une organisation qui se trouve parfois pénalisée par la somme de ses contraires. Sa fondation fut le résultat d’un long et laborieux processus de recherche d’unité et d’efficacité entre des organisations nationales aux parcours très divers, provenant des trois grandes internationales qui ont marqué l ’ histoire syndicale au cours de la guerre froide. L’ambition de la CSI était à la fois d’assumer l’héritage de chacune de ses composantes en structurant, dans le même mouvement, une nouvelle force susceptible, par sa pluralité et son fonctionnement démocratique, d’unir le mouvement syndical à l’échelle de la planète. Force est de constater que, malgré son caractère massif, elle n’y est pas encore parvenue.

À l’ heure où « l’internationale du capital » fait des ravages dans les droits sociaux, « l’internationale du travail » doit construire une riposte à la hauteur des attaques. Pour agir et peser, le syndicalisme international est essentiel pour organiser les travailleurs au-delà de leurs cadres nationaux respectifs, en particulier à l’échelle des chaînes de production et de sous-traitance découlant de l’activité des grandes firmes multinationales. Plus globalement, il a la responsabilité de coordonner une riposte cohérente et vigoureuse, à même de défendre les intérêts des travailleurs partout dans le monde.

Pierre COUTAZ,  « Regards sur le mouvement syndical international »
(Présentation)


***


La question des flux migratoires s’invite désormais au cœur des débats politiques électoraux dans les pays du Nord et bouleverse les équilibres politiques établis. Partout les forces politiques qui suggèrent de favoriser l’arrivée de migrants sont désavouées. La vague de réticence, de l’Europe de l’Est, à la Grande-Bretagne et l’Italie, en passant par les États-Unis ou le Québec, déferle et déstabilise les pouvoirs en place. La cohésion de l’Union européenne est mise à mal par des pays qui n’hésitent plus à s’afficher en désobéissance, et l’affolement gagne ses dirigeants à l’approche des prochaines élections.

Le malaise s’installe à gauche, tiraillée de longue date entre une approche de solidarité internationaliste et une vision cosmopolite et sans-frontiériste où tout citoyen pourrait circuler et s’installer à sa guise.

Les premiers, se réclamant du marxisme, refusent une mondialisation libérale écrasant les acquis sociaux formés dans des trajectoires nationales et souhaitent un régime de coordination internationale dans lesquels les États seraient suffisamment maîtres de leur développement pour honorer leurs engagements.

L’internationalisme procède d’une démarche de solidarité de luttes et de combats entre acteurs imprégnés de mêmes valeurs, et se distingue de la charité ou de l’humanitaire qui relèvent de l’assistance aux victimes. Il a emprunté tout au long du XXe siècle trois formes majeures. Tout d’abord à partir d’Octobre 17 , celui d’une visée commune s’incarnant dans un avenir à construire, prônant souvent de façon peu heureuse un soutien sans faille à la diplomatie soviétique; puis dans les années 1960-1970, celui de la solidarité aux peuples coloniaux et plus largement aux luttes du Tiers-Monde poursuivant le projet d’une remise en cause d’un ordre dominant, celui de l’impérialisme ; enfin, la perception d’un danger commun a nourri la solidarité antifasciste et antidictatoriale et se prolonge en faveur de ceux qui s’opposent aux formes rétrogrades et fascisantes de l’intégrisme religieux se réclamant de l’islam, du Moyen-Orient au Sahel en passant par l’Algérie.

Les seconds, considérant l’État-nation en voie d’être dépassée par le mouvement de mondialisation, portent un projet de citoyenneté mondiale et font du migrant le vecteur de cette aspiration et insistent sur les valeurs humaines de charité et d’accueil de personnes en situation de détresse. Bref, les uns se proposent de tisser des liens de combats pour aider des peuples à changer de gouvernement, alors que les autres les invitent à changer de pays pour changer de vie. Les uns portent un projet de développement pour ces peuples, les autres semblent y avoir renoncé en faisant croire que le nomadisme planétaire en tiendra lieu. Ces approches ne sont pas nouvelles. La montée des flux migratoires exacerbe leurs frictions.

Évidemment ces mouvements de populations accompagnent le libéralisme mondialisé et en constituent l’un des aspects. Pour l’essentiel ces personnes qui aspirent à frapper à nos portes relèvent de deux statuts que le droit international a longtemps mis à distinguer et qu’il importe de maintenir comme un acquis.

D’abord, la masse d’entre eux, les migrants qui veulent rectifier l’une des plus forte inégalité qui prévaut dans le monde d’aujourd’hui, celle de leur lieu de naissance. L’émigration est structurellement encore inévitable pour longtemps car elle s’inscrit dans de profondes inégalités sociales où la moitié la plus pauvre de la planète observe à travers la petite lucarne télévisée l’autre moitié vivre dans ce qui lui paraît être un luxe inaccessible et se demande quelle est la fatalité qui l’a fait naître au mauvais endroit. La grand-mère cambodgienne qui s’échine à trouver du bois de feu pour faire cuire le riz du soir a vite compris que le souci de la grand mère américaine est de savoir si l’eau de la piscine sera assez chaude pour accueillir ses petits-enfants qui viendront la visiter le prochain week-end. C’est violent et cela ne peut engendrer qu’un désir de partir dans l’espoir d’une vie meilleure. Ce sont avant tout des victimes de la misère, d’insécurité, de perte d’espoir, de catastrophes, de guerres... dont la majeure partie aboutit dans d’immenses camps de déplacés, fort heureusement pris en charge par les Nations unies, qui s’apparentent à des zoos où l’on est nourri, logé, soigné et éduqué mais sans perspective de pouvoir en sortir avant des années. Une minorité, après un parcours éprouvant arrive jusqu’à nos portes, démunie de visa ou de tout papier, en situation irrégulière et se heurte alors à un second parcours non moins éprouvant. Ils forment la masse de ceux qui frappent à nos portes.

Ensuite, les demandeurs d’asile dont la particularité est aujourd’hui reconnue et qui cherchent à sauver leur vie. Il s’agit de combattants qui ont souvent connu la répression et viennent chercher chez nous répit et abri, souvent pour y poursuivre leurs combats. Grâce à de longues luttes, leur statut et leurs droits se sont améliorés et ils bénéficient aujourd’hui de dispositions particulières les protégeant et qui font obligation aux États de les respecter dès lors qu’ils satisfont aux critères exigés. Beaucoup de migrants cherchant à se prévaloir de ce statut sont déboutés et restent sans droits, grossissant la masse des sans-papiers et survivant dans l’attente d’une prochaine vague de régularisations. Les réfugiés politiques doivent bénéficier d’une solidarité sans faille. Par définition leur nombre est imprévisible, puisqu’il dépend des aléas de la conjoncture politique d’autres pays, mais il est très inférieur à celui des migrants.

La lucidité oblige à reconnaître que la logique du système économique mondial favorise la multiplication des migrants et que l’instabilité politique qui gagne nombre de pays fabrique des demandeurs d’asile. Finance et multinationales ont depuis longtemps pris le monde comme un terrain de jeu pour y déployer leurs activités, se jouant des frontières pour faire ailleurs ce qui devient interdit chez eux. Il s’agit de rapprocher capitaux et travailleurs sans droits. Délocalisations d’une part, filières migratoires d’autre part deviennent les deux faces de la même médaille qui consiste à contourner les contraintes des acquis sociaux. Les hommes réduits à leur activité de producteur – exploitable – ou de consommateur sont interchangeables. Cette logique conduit à rendre des centaines de millions d’hommes, voire plus, à devenir sans intérêt et inutile pour le capital. Faut-il accompagner cette mondialisation ? Faut-il encourager ces régimes qui n’ont plus comme modèle que l’Arabie saoudite, c’est-à-dire une classe corrompue pillant les richesses nationales, poussant leurs ressortissants à s’expatrier pour éviter les besoins à satisfaire en santé, éducation, logement, alimentation. Ce modèle se répand à travers le monde traduisant un renoncement au développement. Les flux migratoires, composante structurelle de l’économie mondiale, sont devenus inévitables.

Mais ils sont également impossibles. La montée de leur rejet dans les pays occidentaux témoigne d’un profond malaise. On pourra multiplier à l’envi les études sur les avantages socio-économiques de ces mouvements de population, sans faire bouger les lignes. C’est ne pas comprendre que si les hommes sont égaux cela ne signifie pas pour autant qu’ils sont interchangeables. Ce serait les réduire à leur seule composante économique de producteur/ consommateur sans considération pour les autres aspects de leur personnalité qui ne peuvent entrer dans aucune comptabilité. Ils ont une histoire singulière, un enracinement, une langue, des croyances, des habitudes vestimentaires ou culinaires, bref des coutumes et des cultures qui diffèrent de celles de leur pays d’accueil. On pourra toujours alléguer que les chiffres de flux sont faibles par rapport à la population totale, mais ce serait oublier qu’il s’agit de moyenne statistique et que la répartition n’est pas harmonieuse et se polarise. Ce serait oublier que ces faibles flux viennent renforcer une installation déjà importante dont tout le monde s’accorde à reconnaître l’échec de l’intégration, notamment des dernières générations. Plutôt que se disputer sur les chiffres des migrants, il conviendrait d’observer un recensement auquel se livre l’Insee année après année, à savoir celui des prénoms des enfants nés en France, et notamment du taux d’octroi des prénoms musulmans. Sur les vingt dernières années ce taux est passé de 6 à 20 %. Il atteint 29 % en Île de France et 51 % en Seine-Saint-Denis. On comprend mieux comment cela a pu déstabiliser les populations déjà résidentes et contribuer au rejet des flux migratoires supplémentaires. À part une frange indéniablement xénophobe et raciste la majorité de ceux qui se retrouvent dans le mot d’ordre «on est chez nous!» témoigne plutôt d’un sentiment d’abandon, de relégation, de perte de repères et exprime un besoin d’aide et d’assistance de la part de l’État révélant tout à la fois une situation de déclassement social, de perte de leur univers culturel habituel et d’un sentiment d’insécurité. Ils forment les gros bataillons du « virage à droite » de la société et on se tromperait à les ignorer. On a assisté en France à un silence de plus en plus prononcé de la gauche autour des valeurs de patrie, de nation, de souveraineté et d’identité. Les forces de droite se sont engouffrées dans ce boulevard offert. La gauche, laminée en 20 ans, même unie, serait dans l’incapacité de pouvoir revenir au pouvoir sans renouer avec ces valeurs.

Le caractère tout à la fois inévitable et impossible de la multiplication des flux migratoires conduit à la crise grave que l’on connaît. Réduire l’aspect inévitable suppose de réguler les arrivées, et s’attaquer à l’impossibilité suppose de prendre à bras-le-corps la question de l’intégration. À défaut d’y réussir, les bâtiments de guerre remplaceront bien vite les bateaux humanitaires en Méditerranée.

Michel Rogalski, « Internationalisme et migrations »
(Editorial)


Michel Rogalski, Internationalisme et migrations [éditorial]
Tony Andreani, Rémy Herrera, Zhiming Long, Sur la nature du système économique chinois
Daniel Durand, TNP : un quinquagénaire essouflé ?
Ricardo Parvex, Chili, les objectifs du putsch de 1973 pleinement atteints aujourd’hui ?
Obey Ament, Victoire historique au Mexique d’Andrés Manuel Lopez Obrador
DOSSIER
REGARDS SUR LE MOUVEMENT SYNDICAL INTERNATIONAL
Pierre Coutaz, Regards sur le mouvement syndical international [Présentation]
Bernard Thibault, L’avenir du travail Renouveler les missions de l’OIT à l’approche de son centenaire
Franck Gaudichaud, Thomas Posado, Syndicats et gouvernements latino-américains :
une réinstitutionnalisation ?
Cédric Leterme, Syndicalisme et « virage à gauche » en Amérique latine : débat entre Alphonse Véronèse et Jean-Marie Pernot, animé par Pierre Coutaz, la CGT et la FSM
NOTES DE LECTURE
Karima Bennoune, Votre fatwa ne s’applique pas ici [Paul Euzière]
Bernard Ravenel, La résistance palestinienne : des armes à la non-violence [Raphaël Porteilla]
Sergio Zamora, Histoire d’une trahison. 11 septembre 1973-coup d’Etat au Chili [Monique Roumette]
Pierre Blanc, Terres, pouvoirs et conflits : une agro-histoire du monde [Christophe Chiclet]
Phivos Oikonomidis, Le jeu mondial dans les Balkans. Les relations gréco-yougoslaves de la Seconde Guerre mondiale à la Guerre Froide, 1941-1956 [Christophe Chiclet]


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