David ROY
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et la Mission de l'ONU en Somalie se sont félicités, le 20 janvier, de la ratification par le Gouvernement somalien de la Convention de l'ONU relative aux droits de l'enfant.
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et la Mission de l'ONU en Somalie se sont félicités, le 20 janvier, de la ratification par le Gouvernement somalien de la Convention de l'ONU relative aux droits de l'enfant.
« En ratifiant la Convention relative aux droits de
l'enfant, le Gouvernement de la Somalie investit dans le bien-être de ses
enfants, et par conséquent dans l'avenir de sa société », a déclaré M. Lake,
ajoutant que l'UNICEF se réjouissait de soutenir l'effort national de la
Somalie afin de traduire les droits de la Convention en actions concrètes pour
chaque enfant du pays. « Le message central de la Convention est que chaque enfant
mérite un bon départ dans la vie », a-t-il ajouté. « Que peut-il y avoir de
plus important que cela? ».
Le processus de ratification sera finalisé dès que le
Gouvernement de la Somalie aura fait le dépôt des instruments de ratification
auprès des Nations Unies à New York.
Dans un communiqué de presse rendu public à Mogadiscio, la
capitale somalienne, le Représentant spécial du Secrétaire général pour le
pays, Nicholas Kay, a également félicité le Gouvernement de la Somalie pour
cette initiative.
« Je me réjouis de la ratification de la Convention relative
aux droits de l'enfant par la Somalie. C'est une étape importante dans la
protection et la promotion des droits de tous les enfants en Somalie », a-t-il
déclaré à l'occasion d'une cérémonie en l'honneur de la ratification, organisée
dans une école de Mogadiscio en présence du Président somalien, Hassan Sheikh
Mohamud.
« Alors que le pays commence à se remettre de plusieurs
décennies de conflit, le Gouvernement fédéral et ses partenaires internationaux
ont le devoir de protéger et de servir les communautés les plus vulnérables de la
Somalie », a déclaré M. Kay, ajoutant qu'il espérait que le pays entame
prochainement les démarches pour devenir partie aux Protocoles facultatifs à la
Convention.
* * *
La Convention relative aux droits de l’enfant est le premier
instrument juridique international ayant force obligatoire qui énonce toute la
panoplie des droits de l’homme – civils, culturels, économiques, politiques et
sociaux. En 1989, les dirigeants mondiaux ont décidé que les enfants devaient
avoir une convention spéciale juste pour eux, car les moins de 18 ans ont
souvent besoin d’une protection et d’une assistance spéciales. C’était aussi un
moyen de s’assurer que le monde reconnaissait que les enfants, eux aussi,
avaient des droits.
Dans 54 articles et deux Protocoles facultatifs, la
Convention énonce les droits fondamentaux qui sont ceux de tous les enfants du
monde : le droit à la survie; le droit de se développer dans toute la mesure du
possible; le droit d’être protégé contre les influences nocives, les mauvais
traitements et l’exploitation; et de participer à part entière à la vie
familiale, culturelle et sociale. Les quatre principes fondamentaux de la
Convention sont la non-discrimination; la priorité donnée à l’intérêt supérieur
de l’enfant; le droit de vivre, de survivre et de se développer; et le respect
des opinions de l’enfant. Tous les droits reconnus dans la Convention sont
inhérents à la dignité humaine et au développement harmonieux de chaque enfant.
La Convention protège les droits des enfants en fixant des normes en matière de
soins de santé, d’éducation et de services juridiques, civils et sociaux.
En acceptant d’honorer les obligations stipulées dans la
Convention (en la ratifiant ou en y adhérant), les Gouvernements se sont
engagés à défendre et à garantir les droits des enfants, ainsi qu’à répondre de
ces engagements devant la communauté internationale. Les États parties à la
Convention sont tenus de concevoir et de mettre en oeuvre des mesures et des
politiques qui tiennent compte de l’intérêt supérieur de l’enfant.
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