Slim LAGHMANI
Je ne pense pas que la thèse selon laquelle il y a des « obligations » qui naissent pour les États en dehors ou contre leur volonté soit vérifiable en droit international positif et c’est la raison pour laquelle je soutiendrai la thèse passée de mode selon laquelle la volonté des États est encore au fondement du droit international. Que la renonciation au volontarisme soit un effet de mode, cela est certain. C’est, je le crois, le plus souvent par mimétisme que dans les États du tiers-monde, y compris dans le mien, la plupart des cours et des manuels de droit international adoptent ce positionnement. Je ne suis pas de ceux qui tiennent le dépassement de la volonté de l’État pour un progrès. Je considère que l’objectivisme sous ses différentes formes, aujourd’hui dominant dans la littérature universitaire, est, dans le meilleur des cas, utopiste et, dans le pire, dangereux pour les États les plus faibles.
Partie I
LA SOUVERAINETÉ
Chapitre I. La souveraineté à conquérir : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes
Chapitre II. La souveraineté à conserver
Partie II
L’ÉGALITÉ
Chapitre I. L’égalité à parfaire
Chapitre II. L’égalité à protéger : le principe du non-recours à la force
Chapitre III. L’égalité à protéger : le principe de non-intervention
Partie III
LA LOGIQUE DE L'ACCORD
Chapitre I. La logique de l’accord et les sources du droit international
Chapitre II. La logique de l’accord et la hiérarchie des normes (jus cogens)
ÉPILOGUE
Vers un renouveau du jus gentium ?
Slim LAGHMANI, L'ordre juridique international : souveraineté, égalité et logique de l'accord. Une théorie tiers-mondiste, Ariana, Nirvana, 2021 (811 pp.)
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