Catherine MAIA
Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exprimé le 6 mars sa profonde préoccupation face à la décision unilatérale du Conseil central de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) de suspendre sa coopération avec Israël en matière sécuritaire.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exprimé le 6 mars sa profonde préoccupation face à la décision unilatérale du Conseil central de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) de suspendre sa coopération avec Israël en matière sécuritaire.
S'exprimant par
l'intermédiaire de son porte-parole dans un communiqué de presse rendu public
au siège de l'ONU, à New York, le Secrétaire général a pris note du fait que le
Comité exécutif de l'OLP soumettra un rapport sur la mise en œuvre de cette
décision au Conseil central d'ici trois mois.
« Cela laisse une fenêtre de
tir aux deux parties pour prendre les mesures nécessaires afin d'honorer leurs
obligations respectives », a commenté M. Ban. A cet égard, le Secrétaire
général a exhorté les deux parties à faire preuve de la plus grande retenue et
à « inverser le cycle inutile des mesures et des contre-mesures ». M. Ban a réitéré sa demande à
Israël de reprendre le transfert des recettes fiscales légalement dues à
l'Autorité palestinienne, en vertu du Protocole de Paris.
« En l'absence d'une
mobilisation internationale efficace, la situation peut encore se détériorer »,
s'est inquiété le Secrétaire général. Il a lancé un appel urgent à
la communauté internationale, y compris au Conseil de sécurité, afin d'aider
les parties à créer les conditions d'un « accord de paix global et négocié,
capable de mettre fin à l'occupation israélienne et d'achever la création d'un
Etat palestinien viable, vivant en paix et en sécurité aux côtés d'Israël ».
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire