Giovanni DISTEFANO, Gloria GAGGIOLI, Aymeric HÊCHE
La Convention de Vienne de 1978 traite d’un problème intemporel dans la vie internationale des États, à savoir leurs mutations territoriales. Il s’agit là d’une réalité internationale qui survit au phénomène de la décolonisation, mutation territoriale hautement typée et délimitée historiquement. Les exemples sont innombrables. L’on peut mentionner la réunification de l’Allemagne, l’éclatement de l’Union soviétique, le démembrement de la Yougoslavie, la séparation entre la Tchéquie et la Slovaquie, la sécession de l’Erythrée de l’Ethiopie, la séparation du Timor oriental de l’Indonésie, la sécession du Pakistan oriental (Bangladesh) du Pakistan. La pratique récente, relative au Kosovo notamment, qui a déclaré son indépendance le 17 février 2008, met en exergue l’actualité juridique du sujet. Des cas de succession d’États dans un futur proche ou lointain ne sont donc pas à exclure.
La Convention de Vienne de 1978 traite d’un problème intemporel dans la vie internationale des États, à savoir leurs mutations territoriales. Il s’agit là d’une réalité internationale qui survit au phénomène de la décolonisation, mutation territoriale hautement typée et délimitée historiquement. Les exemples sont innombrables. L’on peut mentionner la réunification de l’Allemagne, l’éclatement de l’Union soviétique, le démembrement de la Yougoslavie, la séparation entre la Tchéquie et la Slovaquie, la sécession de l’Erythrée de l’Ethiopie, la séparation du Timor oriental de l’Indonésie, la sécession du Pakistan oriental (Bangladesh) du Pakistan. La pratique récente, relative au Kosovo notamment, qui a déclaré son indépendance le 17 février 2008, met en exergue l’actualité juridique du sujet. Des cas de succession d’États dans un futur proche ou lointain ne sont donc pas à exclure.
Les régions sécessionnistes et les pulsions séparatistes sont nombreuses, même si très généralement non reconnues par la communauté internationale. Pourtant, la succession d’États n’est toujours pas dotée d’un régime juridique cohérent complet. Il convient, dès lors, de s’intéresser à cette lacune juridique en partant du traité-clef en la matière qu’est la Convention de 1978. Un commentaire exhaustif, article par article, de cette Convention se révèle donc être nécessaire. Cet ouvrage contient une analyse serrée des apports et des lacunes de cette Convention à la lumière des travaux préparatoires, ainsi que de la pratique récente. Il permet ainsi d’identifier les éléments de codification de la Convention de Vienne de 1978, mais aussi de voir en quoi celle-ci a pu donner naissance à des principes et règles coutumières en la matière. Il a pour ambition de remettre au goût du jour cette Convention et d’offrir aux chercheurs intéressés, mais également aux États et sujets concernés et à la communauté internationale une vue d’ensemble détaillée, analytique et systématique du droit actuel en matière de succession d’États et de découvrir ainsi les éléments de continuité et de rupture qui la caractérisent.
TABLE DES MATIERES
Préface
Liste des auteurs
Liste des sigles et abréviations
Sommaire
Introduction
Convention de Vienne sur la succession d’Etats en matière de traités
Préambule
I. L’importance du préambule dans l’interprétation des traités à la lumière de leur objet et de leur but
II. Historique et analyse du contenu du titre et du préambule
PARTIE I.
DISPOSITIONS GENERALES
DISPOSITIONS GENERALES
Article 1. – Portée de la présente Convention
I. – IntroductionArticle 2. – Expressions employées
II. – Historique, objet et but
III. – Contenu et portée de l’article 1er
IV. – Conclusion
I. – Caractéristiques généralesArticle 3. – Cas n’entrant pas dans le cadre de la présente Convention
II. – Remise en question de certaines dispositions reprises de la Convention de Vienne de 1969
III. – Définitions nouvelles
I. – L’article 3 et l’approche viennoise du droit des traités internationauxArticle 4. – Traités constitutifs d’organisations internationales et traités adoptés au sein d’une organisation internationale
II. – La notion de traité international et les implications systématiques de l’article 3 de la CVSE
III. – Droit coutumier et droit conventionnel dans la CVSE
IV. – Les accords internationaux conclus entre des Etats et les entités de rang sous-étatique
V. – Les accords internationaux conclus entre des Etats et d’autres sujets du droit international engagés dans un conflit avec l’Etat : les mouvements insurrectionnels et les mouvements de libération nationale, les peuples autochtones, les groupes sécessionnistes
VI. – Les accords internationaux conclus entre des Etats et d’autres sujets du droit international : le Saint-Siège, l’ordre de Malte et le Comité international de la Croix-Rouge
VII. – Conclusions : les implications effectives de l’article 3 de la CVSE
I. – Caractéristiques généralesArticle 5. – Obligations imposées par le droit international indépendamment d’un traité
II. – Champ d’application de la réserve
III. – Eléments de la pratique internationale
I. – HistoriqueArticle 6. – Cas de succession d’Etats visés par la présente Convention
II. – Inopérance de la théorie de la « table rase »
III. – Contenu exemplatif de normes s’imposant à tous les Etats
I. – Caractéristiques généralesArticle 7. – Application dans le temps de la présente Convention
II. – Champ opératoire et analytique
I. – Caractéristiques générales de l’article 7Article 8. – Accords portant dévolution d’obligations ou de droits conventionnels d’un Etat prédécesseur à un Etat successeur
II. – La portée de l’article 7 : un régime dérogatoire du principe de la non-rétroactivité des traités
III. – La pratique des Etats relative à l’article 7
I. – Caractéristiques généralesArticle 9. – Déclaration unilatérale d’un Etat successeur concernant les traités de l’Etat prédécesseur
II. – L’article 8, une disposition neutre
III. – Remarques finales : l’utilité actuelle des accords de dévolution
I. – Caractéristiques généralesArticle 10. – Traités prévoyant la participation d’un Etat successeur
II. – Portée de la déclaration de succession
III. – Effets de la déclaration de succession
I. – Caractéristiques généralesArticle 11. – Régimes de frontière
II. – Champ opératoire
I. – La problématique générale de la succession d’Etats aux traités fixant une frontière ou le régime juridique d’une frontièreArticle 12. – Autres régimes territoriaux
II. – L’opposition à l’article 11
III. – Les arguments avancés en faveur de l’article 11
IV. – L’article 11 dans la pratique
I. – Travaux préparatoiresArticle 13. – La présente Convention et la souveraineté permanente sur les richesses et les ressources naturelles
II. – Caractéristiques générales de la disposition
III. – Questions choisies
I. – Les travaux de la Commission du droit internationalArticle 14. – Questions relatives à la validité d’un traité
II. – Les travaux de la Conférence des Nations Unies sur la succession d’Etats en matière de traités
III. – Evaluation
I. – Histoire législative
II. – Contexte de la Convention
III. – Causes de nullité d’un traité
PARTIE II.
SUCESSION CONCERNANT UNE PARTIE DE TERRITOIRE
SUCESSION CONCERNANT UNE PARTIE DE TERRITOIRE
I. – Caractéristiques générales
II. – Portée de la disposition
PARTIE III.
ETATS NOUVELLEMENT INDEPENDANTS
ETATS NOUVELLEMENT INDEPENDANTS
Article 16. – Position à l’égard des traités de l’Etat prédécesseur
I. – Caractéristiques généralesSECTION 2. – Traités multilatéraux
II. – Champ opératoire et analyse du contenu de la disposition
III. – Pratique internationale
Article 17. – Participation à des traités en vigueur à la date de la succession d’Etats
I. – Caractéristiques générales de la dispositionArticle 18. – Participation à des traités qui ne sont pas en vigueur à la date de la succession d’Etats
II. – Champ opératoire et analyse du contenu de la disposition
III. – Pratique internationale
I. – Caractéristiques généralesArticle 19. – Participation à des traités signés par l’Etat prédécesseur sous réserve de ratification, d’acceptation ou d’approbation
II. – Pratique internationale
III. – Champ opératoire et analyse du contenu de la disposition
I. – Caractéristiques généralesArticle 20. – Réserves
II. – La justification et l’utilité de l’article 19
III. – Limites à la portée et exceptions
I. – Caractéristiques généralesArticle 21. – Consentement à être lié par une partie d’un traité et choix entre des dispositions différentes
II. – Champ opératoire et analyse du contenu de la disposition
I. – Genèse et débatsArticle 22. – Notification de succession
II. – Statut
III. – Portée
I. – IntroductionArticle 23. – Effets d’une notification de succession
II. – Historique
III. – Statut coutumier de la disposition
IV. – Champ opératoire et analyse du contenu de la disposition
V. – Pratique internationale
I. – Caractéristiques généralesSECTION 3. – Traités bilatéraux
II. – Champ opératoire et analyse du contenu de la disposition
III. – Pratique internationale
Article 24. – Conditions requises pour qu’un traité soit considéré comme étant en vigueur dans le cas d’une succession d’Etats
I. – Caractéristiques généralesArticle 25. – Situation entre l’Etat prédécesseur et l’Etat nouvellement indépendant
II. – Champ d’application et contenu de la règle
III. – Cas choisis de la pratique internationale de la décolonisation
IV. – Conclusions
I. – Champ opératoire de l’article 25Article 26. – Extinction, suspension ou amendement du traité entre l’Etat prédécesseur et l’autre Etat partie
II. – Travaux préparatoires de l’article 25
III. – Conclusions
I. – Caractéristiques généralesSECTION 4. – Application provisoire
II. – Champ opératoire de l’article
III. – Analyse du contenu de l’article
Article 27. – Traités multilatéraux
I. – Les caractéristiques générales de la dispositionArticle 28. – Traités bilatéraux
II. – La pratique antérieure à La CVSE
III. – Les travaux préparatoires
IV. – La nature et la fonction de l’application provisoire des traités multilatéraux dans la CVSE
I. – L’article 28 et ses rapports avec le reste des articles de la ConventionArticle 29. – Fin de l’application provisoire
II. – L’article 28 et ses rapports avec le reste du droit international
III. – L’émergence de l’article 28 dans la CVSE et le maintien des incertitudes juridiques autour de la notion d’application provisoire
I. – La portée et la natureSECTION 5. – Etats nouvellement indépendants formés de deux ou plusieurs territoires
II. – Le contenu
III. – La pratique après l’adoption de la Convention
Article 30. – Etats nouvellement indépendants formés de deux ou plusieurs territoires
I. – Caractéristiques générales
II. – Champ d’application
III. – Portée de la présomption
PARTIE IV.
UNIFICATION ET SEPARATION D'ETATS
Article 31. – Effets d’une unification d’Etats à l’égard des traités en vigueur à la date de la succession d’Etats
I. – Aperçu de la doctrine antérieure aux travaux de la Commission du droit internationalArticle 32. – Effets d’une unification d’Etats à l’égard des traités qui ne sont pas en vigueur à la date de la succession d’Etats
II. – Le champ d’application : la notion d’« unification » d’Etats
III. – Les effets
IV. – Pratique postérieure à 1978 et la question du statut coutumier de l’article 31
I. – Historique et motivations de l’articleArticle 33. – Effets d’une unification d’Etats à l’égard des traités signés par un Etat prédécesseur sous réserve de ratification, d’acceptation ou d’approbation
II. – Unification d’Etats et traités non en vigueur à la date de la succession : aspects généraux des règles
III. – Unification d’Etats et traités non en vigueur à la date de la succession : fonctionnement des règles
IV. – Evaluation globale de l’article
I. – IntroductionArticle 34. – Succession d’Etats en cas de séparation de parties d’un Etat
II. – Caractéristiques générales
III. – Champ opératoire et analyse du contenu de la disposition
IV. – Conclusion
I. – Caractéristiques généralesArticle 35. – Cas de l’Etat qui subsiste après séparation d’une partie de son territoire
II. – Champ opératoire et analyse du contenu de la disposition
III. – Pratique internationale
I. – Caractéristiques généralesArticle 36. – Participation à des traités qui ne sont pas en vigueur à la date de la succession d’Etats, en cas de séparation de parties d’un Etat
II. – Champ opératoire et analyse du contenu de la disposition
III. – Pratique internationale
I. – Caractéristiques généralesArticle 37. – Participation à des traités signés par l’Etat prédécesseur sous réserve de ratification, d’acceptation ou d’approbation, en cas de séparation de parties d’un Etat
II. – Champ opératoire et analyse du contenu
III. – Place et logique de la disposition dans la convention
IV. – La pratique
V. – Conclusion
I. – Caractéristiques généralesArticle 38. – Notifications
II. – Champ opératoire et analyse du contenu
III. – Place et logique de la disposition dans la convention
IV. – La pratique
V. – Conclusion
I. – Introduction
II. – Historique
III. – Statut coutumier de la disposition
IV. – Champ opératoire et analyse du contenu de la disposition
V. – Pratique internationale
PARTIE V.
DISPOSITIONS DIVERSES
Article 39. – Cas de responsabilité d’un Etat ou d’ouverture d’hostilités
I. – Caractéristiques généralesArticle 40. – Cas d’occupation militaire
II. – Problèmes d’interprétation
I. – Les origines de l’article 40
II. – Le champ opératoire de l’article 40
PARTIE VI.
REGLEMENT DES DIFFERENDS : ASPECTS GENERAUX
Article 41. – Consultation et négociation
I. – Le différendArticle 42. – Conciliation
II. – … sur l’interprétation ou l’application de la présente Convention
III. – …entre deux ou plusieurs parties à celle-ci
IV. – Les parties s’efforcent…
V. – …à la demande de l’une quelconque d’entre elles
VI. – …un processus de consultation et de négociation
I. – Si le différend n’est pas résolu dans un délai de six mois…Article 43. – Règlement judiciaire et arbitrage
II. – Toute partie au différend peut soumettre celui-ci...
III. – A la procédure de conciliation indiquée dans l’annexe…
IV. – En adressant une demande à cet effet au secrétaire général de l’organisation des Nations Unies et en informant de cette demande l’autre Etat partie ou les autres parties au différend
I. – Tout Etat peut…Article 44. – Règlement par un accord commun
II. – au moment où il signe ou ratifie la présente convention ou lorsqu’il y adhère ou à tout autre moment par la suite...
III. – Déclarer, par une notification adressée au dépositaire...
IV. – Si un différend n’a pas été résolu par l’application des procédures indiquées dans les articles 41 et 42...
V. – Ce différend peut être soumis à la décision de la Cour internationale de Justice au moyen d’une requête faite par toute partie au différend, ou bien à l’arbitrage...
VI. – A condition que l’autre partie au différend ait fait une déclaration analogue
I. – Nonobstant les articles 41, 42 et 43, si un différend concernant…Article 45. – Autres dispositions en vigueur pour le règlement des différends
II. – Lesdites parties peuvent décider d’un commun accord...
III. – De soumettre ce différend à la Cour internationale de Justice, ou à l’arbitrage, ou à toute autre procédure appropriée de règlement des différends
I. – Rien dans les articles 41 à 44
II. – Rien n’affecte les droits ou les obligations des parties à la présente convention
III. – Découlant de toute disposition en vigueur entre elles concernant le règlement des différends
PARTIE VII.
DISPOSITIONS FINALES
Article 46. – Signature
Article 47. – Ratification
Article 48. – Adhésion
Article 49. – Entrée en vigueur
Article 50. – Textes authentiques
Annexe
ETUDES THEMATIQUES
PARTIE I. – Mise en perspective de la Convention sur la succession d’Etats en matière de traités
PARTIE I. – Mise en perspective de la Convention sur la succession d’Etats en matière de traités
Les principales différences entre les propositions de la Commission du droit international et le résultat de la Conférence des Nations Unies à Vienne sur la succession d’Etats en matière de traités
I. – Remarques générales et problématique envisagéeLa Convention de Vienne sur la succession d’Etats en matière de traités : codification réussie ou échouée ?
II. – Comparaison entre le texte de la Commission du droit international et celui de la Convention
III. – Bilan de l’analyse par rapport à la problématique évoquée
I. – Introduction
II. – La Convention de Vienne sur la succession d’Etats en matière de traités : une codification du droit international coutumier en vigueur en 1978 ?
III. – La Convention de Vienne sur la succession d’Etats en matière de traités : un développement progressif réussi du droit international coutumier
IV. – Droit de la succession d’Etats : une matière propre à la codification ?
PARTIE II. – La succession et le droit international
La succession d’Etats en matière de responsabilité internationale et ses liens avec la responsabilité des Etats en matière de traités
I. – IntroductionLe droit de la succession d’Etats à l’épreuve de la fiction juridique
II. – La Convention de Vienne ne traite pas de la question de la succession d’Etats en matière de responsabilité internationale
III. – L’interaction entre les questions de succession aux traités et à la responsabilité internationale
IV. – Conclusion
I. – De la fiction comme mode de (mé)connaissanceLa succession d’Etats en matière de traités multilatéraux relatifs aux droits de l’Homme
II. – De l’usage de la fiction en droit de la succession d’Etats
III. – Epilogue
I. – IntroductionLes régimes d’administration internationale de territoire et la succession en matière de traités
II. – La formulation de l’exigence d’une succession automatique aux traités relatifs aux droits de l’Homme
III. – La problématique de la mise en œuvre de la succession automatique en matière de traités relatifs aux droits de l’Homme
IV. – Conclusion
I. – Les mutations territoriales liées à l’administration internationale et l’application du principe de la table raseLa succession d’Etats en matière de navigation et autres usages fluviaux
II. – L’administration internationale de territoire et la succession à certaines catégories spécifiques de traités : les traités territoriaux et ceux relatifs aux droits de la personne
III. – Conclusion
I. – La territorialité des ressources en eau partagées
II. – La territorialité des usages fluviaux
III. – La succession en matière d’usages fluviaux relatifs à des fleuves transfrontaliers
IV. – Conclusion
PARTIE III. – Etudes de cas
La décolonisation et le droit international de la succession
I. – La question politique dominante : hériter d’obligations contractées en temps d’assujettissementLa succession aux traités internationaux suite à la dissolution des fédérations ex-socialistes après 1990
II. – Codifier sous le poids des émotions : la décolonisation devant la Commission du droit international
III. – Le sort des anciennes colonies sous l’empire de la Convention de 1978 sur la succession d’Eats en matière de traités
IV. – La répudiation de l’héritage de la décolonisation dans les années 1990 : histoire d’un régime mort-né
V. – En finir avec l’inopérabilité paradigmatique du droit international de la succession et l’appel à la transparence
I. – La dissolution de l’Union Soviétique et la succession en matière de traitésLa succession d’Etats aux traités à l’épreuve du cas kosovar
II. – La dissolution de la Yougoslavie et la succession en matière de traités
III. – La dissolution de la Tchécoslovaquie et la succession en matière de traités
IV. – Conclusion
I. – L’application de la Convention de Vienne en cas de doute sur la licéité de la succession/sécessionL’indépendance du Soudan du Sud et la Convention de Vienne sur la succession d’Etats en matière de traités
II. – Les règles applicables à la succession du Kosovo aux traités conclus par ses prédécesseurs
I. – Le cadre juridiqueAnnexe I. – Etat des ratifications de la Convention (au 7 août 2015)
II. – Le contexte historique de la sécession du Soudan du Sud
III. – La sécession non coloniale
IV. – Conclusion : le Soudan du Sud et la succession d’Etats en matière de traités
Annexe II. – Liste des rapporteurs spéciaux
Annexe III. – Table de correspondance
Bibliographie sélective
Index des conventions
Index de la jurisprudence
Index des résolutions de l’Organisation des Nations Unies
Index analytique
Giovanni DISTEFANO, Gloria GAGGIOLI, Aymeric HÊCHE (dir.), La Convention de Vienne de 1978 sur la succession d'États en matière de traités. Commentaire article par article et études thématiques, Bruxelles, Bruylant, 2016 (2 volumes, 2082 pp.)
CONTRIBUTEURS:
Alì Antonino, professeur de droit international à la Faculté de droit et à l’École d’études internationales de l’Université de Trento (Italie)
Bartolini Giulio, professeur associé à l’Université « Roma Tre »
Belkahla Mehdi, doctorant à l’Université Panthéon-Assas (Paris II), research fellow à l’Institut Max Planck de droit procédural international, européen et réglementaire de Luxembourg
Bílková Veronika, docteure en droit, maître de conférences et chercheuse auprès de la Faculté de droit de l’Université Charles à Prague
Boutruche Théo, docteur, consultant indépendant en droit international humanitaire et droits humains
Buffard Isabelle, docteure en droit, enseignante-chercheuse au Département de droit international et des relations internationales de la Faculté de droit de l’Université de Vienne en Autriche
Buzzini Gionata Piero, secrétaire général du Grand Conseil du Canton du Tessin (Suisse), juriste à la Division de la codification du Bureau des affaires juridiques des Nations Unies (New York) de 2005 à 2013, docteur en droit international de l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève
Caflisch Lucius, membre de la Commission du droit international des Nations Unies, professeur honoraire de l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, ancien juge à la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg
Chetail Vincent, professeur de droit international à l’Institut des hautes études internationales et du développement à Genève
Corten Olivier, professeur de droit international et directeur du Centre des migrations globales à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève
Czapliński Władysław, professeur de droit international, directeur de l’Institut des études juridiques, Académie polonaise des sciences, Varsovie
D’Aspremont Jean, professeur de droit international à l’Université de Manchester et à l’Université d’Amsterdam
Daboné Zakaria, docteur en droit à l’Université de Genève, Research Scholar University of Michigan, Center for International and Comparative Law
Denis Martin, doctorant en droit international à l’Université de Genève
Di Stefano Adriana, Professeure associée de droit international et de l’Union européenne à la Faculté de droit de l’Université de Catane
Distefano Giovanni, professeur de droit international à l’Université de Neuchâtel et professeur invité à l’Académie de droit international humanitaire et de droits humains à Genève
Dumberry Patrick, professeur agrégé à la Section de droit civil de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa (Canada)
Gaeta Paola, professeure de droit international à l’Université de Genève et à l’Institut de hautes études internationales et du développement, directrice de l’Académie de droit international humanitaire et des droits humains
Gaggioli Gloria, docteure en droit international, boursière d’excellence à l’Université de Genève
Garrido-Muñoz Asier, professeur adjoint à l’Université de Salamanque
Gradoni Lorenzo, professeur droit international à l’Université de Bologne, « External Scientific Fellow » au Max Planck Institute Luxembourg for International, European and Regulatory Procedural Law
Graf-Brugère Anne-Laurence, juriste au Secrétariat d’Etat aux migrations (Suisse), juriste référendaire à la Cour européenne des droits de l’homme de 2011 à 2013, docteure en droit de l’Université de Genève
Hafner Gerhard, professeur émérite de droit international et européen de la Faculté de droit de l’Université de Vienne en Autriche, membre de l’Institut de droit international, membre de la Cour permanente d’arbitrage
Heathcote Sarah, professeure associée, ANU College of Law, Australian National University
Hébié Mamadou, docteur en droit international, chargé d’enseignement à l’Institut de hautes études internationales et du développement
Hêche Aymeric, assistant-doctorant à l’Université de Neuchâtel
Henry Etienne, assistant-doctorant à l’Université de Neuchâtel
Iapichino Lucrezia, docteur en droit de l’Union européenne à l’Université de Bologne et l’Université de Strasbourg
Kaboré P. Antoine, doctorant en droit à l’Université de Genève, assistant d’enseignement à l’Académie de droit international humanitaire et de droits humains à Genève
Kolb Robert, professeur de droit international à l’Université de Genève
Kolliopoulos Alexandros, conseiller juridique au Département juridique du Ministère des Affaires étrangères de Grèce
Korontzis George, ancien Directeur de la Division de la Codification du Bureau des affaires juridiques de l’Organisation des Nations Unies
Krähenmann Sandra, docteure en droit international, chercheuse à l’Académie de droit international humanitaire et de droits humains à Genève
Leb Christina, chercheuse associée à la plateforme pour le droit international de l’eau douce de la Faculté de droit de l’Université de Genève
Maia Catherine, professeure à la Faculté de droit de l’Université Lusófona de Porto (Portugal), visiting professor à Sciences Po Paris et à l’Université Catholique de Lille (France)
Maillart Jean-Baptiste, doctorant en droit à l’Université de Genève, assistant d’enseignement à l’Académie de droit international humanitaire et de droits humains à Genève
Mavroidis Petros C., Edwin B. Parker Professor of Law at Columbia Law School, professeur à l’Université de Neuchâtel
Mbengue Makane Moïse, professeur associé à la Faculté de droit de l’Université de Genève, professeur invité à l’École de droit de Sciences Po à Paris
Mikulka Václav, associé à l’Institut de droit international, ancien membre de la Commission du droit international et son rapporteur spécial sur la nationalité en relation avec la succession d’États, ancien directeur de la Division de la codification des Nations Unies
Moussa Jasmine, professeur adjoint à l’Université américaine du Caire
Palchetti Paolo, professeur de droit international à l’Université de Macerata
Pancracio Jean-Paul, professeur émérite à l’Université de Poitiers
Panoussis Ioannis, docteur, doyen de la Faculté de droit de l’Université Catholique de Lille (C3RD), expert UNHCR, juge-assesseur à la Cour nationale du droit d’asile
Pertile Marco, professeur de droit international à la Faculté de droit et à l’École d’études internationales de l’Université de Trento (Italie)
Puma Giuseppe, docteur de recherche en droit international à l’Université de Rome « La Sapienza »
Rietiker Daniel, docteur en droit, chargé de cours à l’Université de Lausanne, juriste à la Cour européenne des droits de l’homme
Rosselet Sébastien, assistant d’enseignement à la Faculté de droit de l’Université de Genève
Ruiz Géraldine, docteure en droit international et coordinatrice du Centre des migrations globales à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève
Sapienza Rosario, professeur titulaire de droit international à l’Université de Catane
Scalia Damien, chercheur au CRID&P - Université catholique de Louvain et au Fonds national suisse de la recherche scientifique tancredi Antonello, professeur de droit international à la Faculté de droit de l’Université de Palerme
Tanzi Attila, professeur de droit international à l’Université de Bologne
Tignino Mara, senior lecturer et coordinatrice de la plateforme pour le droit international de l’eau douce de la Faculté de droit de l’Université de Genève
Tranchez Elodie, docteure en droit international public, Lecturer, Webster University, Genève
Traoré Benjamin Sâ, doctorant en droit à l’Université de Neuchâtel, assistant à l’Académie de droit international humanitaire et des droits humains
Tzevelekos Vassilis P., senior lecturer at the University of Hull Law School
Wyatt Emmanuelle, chargée d’enseignement à l’Université de Genève
Wyatt Julian, avocat admis au barreau australien et exerçant à Lalive, Genève
Wyler Eric, chargé d’enseignement aux HEID de l’Université de Genève, maître de conférences et membre de l’IHEI de l’Université Paris II (Panthéon-Assas)
Zimmermann Andreas, docteur en droit (Université de Heidelberg), LL.M (Harvard), professeur de droit international et directeur du Centre des droits de l’homme de l’Université de Potsdam, membre de la Cour permanente d’arbitrage
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