Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a salué la mise en œuvre de la Convention sur les armes à sous-munitions, « une avancée majeure » selon lui pour débarrasser le monde de ces « armes ignobles ».
La victoire pour les ONG est sans appel, à peine 21 mois après la signature de la Convention d’Oslo, le 3 décembre 2009. Ainsi, pour Jean-Marc Boivin, Directeur général de Handicap International, dont l’ONG fut un des fers de lance dans cette lutte, « nous avons mis cinq ans à interdire les mines antipersonnel. Cinq ans ont aussi été nécessaires pour que le Traité d’interdiction des BASM soit signé en 2008.
C’est la première fois dans l’Histoire que des armes conventionnelles sont interdites grâce à la pression exercée par la société civile ». Le sentiment de victoire est identique du côté du CICR, Jakob Kellenberger, président du CICR déclarant : « Ce traité constitue un moment historique dans la lutte contre l’emploi des armes à sous-munitions et devrait mettre un terme à des décennies de souffrances endurées par des hommes, des femmes et des enfants ». Mais, comme il le rappelle, la lutte n’est pas terminée : « Nous saisissons cette occasion pour lancer un appel à tous les États parties à la Convention afin qu’ils la mettent en œuvre sans délai en espérant que l’entrée en vigueur aura également une incidence sur la pratique des États qui n’ont pas encore adhéré au traité ».

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