Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a rencontré le 4 juin, au siège de l'ONU à New York, le dirigeant chypriote grec, Nicos Anastasiades, et le dirigeant chypriote turc, Mustafa Akinci, afin discuter des façons de faire progresser les pourparlers sur Chypre.
« Les deux dirigeants et le Secrétaire général se sont mis d'accord sur la nécessité de convoquer à nouveau la Conférence sur Chypre en juin conformément à la déclaration du 12 janvier de la conférence », a déclaré M. Guterres lors d'un point de presse organisé à l'issue de sa rencontre et en présence de M. Anastasiades et de M. Akinci.
« Tous ont convenu que le chapitre sur la sécurité et les garanties revêt une importance vitale pour les deux communautés », a souligné le Secrétaire général, précisant que les progrès réalisés dans ce chapitre sont un élément essentiel pour parvenir à un accord global et renforcer la confiance entre les deux communautés en ce qui concerne leur sécurité future.
M. Guterres a ajouté que son Conseiller spécial pour Chypre, Espen Barth Eide, s'engagera avec tous les participants dans la préparation d'un document commun pour orienter les discussions sur la sécurité et les garanties, en fonction des résultats des réunions de la Conférence sur Chypre qui ont eu lieu précédemment à Genève et à Mont Pèlerin, en Suisse.
Le chef de l'ONU a souligné que les dirigeants chypriote grec et chypriote turc ont convenu de poursuivre parallèlement les négociations bi-communautaires à Genève sur toutes les autres questions en suspens, en commençant par le territoire, la propriété et la gouvernance et le partage du pouvoir.
Les dirigeants et le Secrétaire général ont convenu également que toutes les questions seront négociées de manière interdépendante « et que rien n'est convenu jusqu'à ce que tout soit convenu », conformément à la déclaration conjointe du 11 février 2014.
Dans le prolongement de cette réunion, M. Guterres a indiqué qu'il s'adressera aux autres participants de la Conférence sur Chypre à savoir la Grèce, la Turquie et le Royaume-Uni ainsi que l'Union européenne en tant qu'observateur.
Source : ONU
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